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Corinne Barrère, zoom sur une ancienne étudiante
Publié le 2 avril 2012 – Mis à jour le 26 octobre 2018
Corinne Barrère, diplômée de l’IFMI (Institut des Musiciens Intervenants) est musicienne intervenante au Moulin des Sittelles à Burlats, dans le Tarn.
Quel a été votre parcours à l’Université de Toulouse II-Le Mirail ?
Avant de rentrer à l’IFMI en 2002, j’ai obtenu un Deug en musicologie option Jazz entre 2000 et 2002. Je suis musicienne depuis l’âge de 9 ans. Je joue de l’accordéon. Dès ma terminale, j’ai été intéressée par le DUMI (Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant). Cette formation m’a interpellée de part le fait de participer à l’éducation musicale des jeunes enfants. Mais il fallait un bac+2 pour y rentrer, j’ai donc intégré le DEUG au sein de l’université.
Que vous a apporté cette formation ?
Etant issue d’une formation relativement classique, le Deug jazz m’a apporté une ouverture musicale plus large (répertoire, improvisation, détachement de la partition). Ca a été une vraie découverte.
Pendant le DUMI j’ai entre autre appris à transmettre et à enseigner la musique en adaptant méthodes et supports à des publics diversifiés. Au-delà de son contenu purement musical, la formation permet de découvrir l’exigence et la rigueur que nécessite ce métier.
Comment s’est passée votre insertion dans le monde du travail ?
J’ai eu beaucoup de chance. En fait, j’ai vu à l’IFMI, une offre de musicienne intervenante en milieu scolaire, petite enfance et en milieu spécialisé proposée par Le Moulin des Sittelles près de Castres. C’est un poste qui, depuis le départ, me demande beaucoup d’investissement, mais cela a permis à mon CDD d’un an de se transformer en CDI.
En quoi consiste votre métier de musicienne intervenante ?
J’interviens en milieu scolaire, mais aussi auprès d’adultes et enfants handicapés. J’ai également à charge un cours d’éveil musical et la direction d’ensembles vocaux adultes et enfants.
C’est un métier dont les domaines d’action sont riches et variés mais qui demande de grandes facultés d’adaptation.
Nous sommes souvent sur les routes et nous devons également nous adapter à des locaux et du matériel toujours différent.
Le métier de musicienne intervenante impose, outre une bonne culture musicale, de s’adapter à toutes sortes de publics, de savoir monter un projet, un budget, gérer un planning etc.
Enfin, il faut être convaincu de ce que la musique peut apporter et faire vivre à chacun, car c’est un métier qu’il faut défendre chaque jour. La formation du DUMI et le travail sur le terrain m’en ont fait prendre conscience et m’ont donné des armes pour affronter cela.
Un conseil aux étudiants tentés par le métier de musicien intervenant ?
Il faut apprendre à se rendre « indispensable » tout en restant discret et modeste !! Ce que je veux dire par là, c’est que le musicien intervenant est très souvent un acteur complémentaire dans une équipe, un plus. Sa présence doit donc être justifiée de part sa spécialité de musicien, mais lorsqu’on ne fait partie d’une équipe permanente que quelques heures par semaine, il faut également savoir rester « à sa place ».
C’est un métier, dans lequel il est difficile d’avoir de suite un contrat en CDI. Même si ce n’a pas été mon cas, il faut souvent accepter les heures de vacations au départ et savoir construire son poste en proposant des idées et des projets. Bref, être à l’écoute du terrain, de ses envies et de ses compétences personnelles.
Propos recueillis par Alexandra Guyard, Responsable de la communication, Université de Toulouse II-Le Mirail
En savoir plus sur Corinne Barrère, son parcours universitaire et sa profession, accéder au film co-réalisé par la Direction de l'Orientation des Stages et de l'Insertion et de la Direction des Technologies de l'Information et de La Communication pour l'Enseignement
Avant de rentrer à l’IFMI en 2002, j’ai obtenu un Deug en musicologie option Jazz entre 2000 et 2002. Je suis musicienne depuis l’âge de 9 ans. Je joue de l’accordéon. Dès ma terminale, j’ai été intéressée par le DUMI (Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant). Cette formation m’a interpellée de part le fait de participer à l’éducation musicale des jeunes enfants. Mais il fallait un bac+2 pour y rentrer, j’ai donc intégré le DEUG au sein de l’université.
Que vous a apporté cette formation ?
Etant issue d’une formation relativement classique, le Deug jazz m’a apporté une ouverture musicale plus large (répertoire, improvisation, détachement de la partition). Ca a été une vraie découverte.
Pendant le DUMI j’ai entre autre appris à transmettre et à enseigner la musique en adaptant méthodes et supports à des publics diversifiés. Au-delà de son contenu purement musical, la formation permet de découvrir l’exigence et la rigueur que nécessite ce métier.
Comment s’est passée votre insertion dans le monde du travail ?
J’ai eu beaucoup de chance. En fait, j’ai vu à l’IFMI, une offre de musicienne intervenante en milieu scolaire, petite enfance et en milieu spécialisé proposée par Le Moulin des Sittelles près de Castres. C’est un poste qui, depuis le départ, me demande beaucoup d’investissement, mais cela a permis à mon CDD d’un an de se transformer en CDI.
En quoi consiste votre métier de musicienne intervenante ?
J’interviens en milieu scolaire, mais aussi auprès d’adultes et enfants handicapés. J’ai également à charge un cours d’éveil musical et la direction d’ensembles vocaux adultes et enfants.
C’est un métier dont les domaines d’action sont riches et variés mais qui demande de grandes facultés d’adaptation.
Nous sommes souvent sur les routes et nous devons également nous adapter à des locaux et du matériel toujours différent.
Le métier de musicienne intervenante impose, outre une bonne culture musicale, de s’adapter à toutes sortes de publics, de savoir monter un projet, un budget, gérer un planning etc.
Enfin, il faut être convaincu de ce que la musique peut apporter et faire vivre à chacun, car c’est un métier qu’il faut défendre chaque jour. La formation du DUMI et le travail sur le terrain m’en ont fait prendre conscience et m’ont donné des armes pour affronter cela.
Un conseil aux étudiants tentés par le métier de musicien intervenant ?
Il faut apprendre à se rendre « indispensable » tout en restant discret et modeste !! Ce que je veux dire par là, c’est que le musicien intervenant est très souvent un acteur complémentaire dans une équipe, un plus. Sa présence doit donc être justifiée de part sa spécialité de musicien, mais lorsqu’on ne fait partie d’une équipe permanente que quelques heures par semaine, il faut également savoir rester « à sa place ».
C’est un métier, dans lequel il est difficile d’avoir de suite un contrat en CDI. Même si ce n’a pas été mon cas, il faut souvent accepter les heures de vacations au départ et savoir construire son poste en proposant des idées et des projets. Bref, être à l’écoute du terrain, de ses envies et de ses compétences personnelles.
Propos recueillis par Alexandra Guyard, Responsable de la communication, Université de Toulouse II-Le Mirail
En savoir plus sur Corinne Barrère, son parcours universitaire et sa profession, accéder au film co-réalisé par la Direction de l'Orientation des Stages et de l'Insertion et de la Direction des Technologies de l'Information et de La Communication pour l'Enseignement