-
Partager cette page
Delphine Bost-Parson, zoom sur une ancienne étudiante
Publié le 4 juin 2015 – Mis à jour le 26 octobre 2018
Diplômée en histoire de l’art, Delphine Bost-Parson travaille pour la marque de vêtements américaine Urban Outfitters en tant qu’E-commerce and marketing executive (Chargée de marketing, communication et e-commerce), à Londres.
• Quel a été votre parcours académique depuis le lycée ?
Après un Bac Littéraire au Lycée Chaptal de Mende en 2000. J’ai passé une année en Angleterre comme fille au pair pour améliorer mon Anglais. Je me suis inscrite à mon retour en Histoire de l’art et Archéologie au Mirail. J’ai validé ma licence d’histoire de l’art en 2006.
Le choix de l’Université Toulouse - Jean Jaurès s’est fait assez naturellement, j’ai toujours voulu étudier l’art et j’aimais beaucoup Toulouse. CQFD…
• Que vous ont apporté les études à l'Université Toulouse – Jean Jaurès et en quoi cela vous aide encore aujourd'hui dans sa vie professionnelle ?
Dans mon travail, je rencontre quotidiennement des personnes issues d’écoles de commerce. J’ai eu l’occasion d’apprendre sur le terrain les outils et les notions enseignés dans ces établissements et je pense de surcroît que mes études littéraires à l’Université Toulouse - Jean Jaurès m’ont apportée un sens de l’analyse et une méthodologie qui s’appliquent très bien au monde du commerce et du marketing. Maîtriser la langue, « savoir écrire », est un vrai plus et enrichit mon profil, ce qui m’a permis de toucher à des domaines beaucoup plus variés avec une approche créative et spontanée.
• Comment se sont déroulés vos premiers pas dans le monde du travail ?
À la fin de mes études d’histoire de l’art, j’ai décidé de partir à Londres pour trouver un travail. Après des recherches infructueuses dans mon domaine, j’ai enchaîné les boulots de vendeuse pour différentes grandes marques de vêtements. Ce n’était pas ma passion mais j’ai pris le parti de m’investir dans cette carrière et j’ai vite gravi les échelons, accédant à des postes plus intéressants (assistant manager), où j’ai pu développer de solides connaissances dans le commerce et l’industrie de la mode ainsi que des qualités de management.
Lorsqu’une position de traductrice et assistante e-commerce s’est ouverte au siège de la marque pour laquelle je travaillais, j’ai postulé et décroché le job en valorisant mon expérience du terrain et mes études littéraires.
Un an après avoir commencé ce travail, j’ai postulé chez Urban Outfitters (http://www.urbanoutfitters.com/fr) pour un poste qui me semblait encore plus intéressant ; alliant à la fois traduction, e-commerce et marketing.
Cela fait maintenant 3 ans que je travaille pour la marque et mon rôle a évolué d’assistante à « executive » (chargée de).
• En quoi consiste votre travail aujourd'hui ?
Je m’occupe, entre autres, de la communication pour le site internet français (campagnes marketing/réseaux sociaux/affiliation), des partenariats avec les blogueuses mode ou les festivals, de l’organisation d’événements et de l’aspect technique du site (fonctionnalités).
• Pourquoi ce choix de l'expatriation ?
Cela fait maintenant 9 ans que je vis et travaille à Londres. L’expatriation a été un peu difficile au début mais j’ai tout de suite adoré la vie londonienne. C’est toutefois une ville chère et il m’a fallu quelques années pour trouver un travail qui me permette de m’y épanouir pleinement. Il est indéniablement plus facile de trouver un emploi, même alimentaire, dans une ville aussi active que Londres. Les opportunités y sont plus nombreuses et les entreprises anglaises sont beaucoup moins frileuses pour donner leur chance aux jeunes diplômés qui ne possèdent pas beaucoup d’expérience.
• Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui voudrait imiter votre parcours et travailler comme chargé de marketing et e-commerce ?
De bouger ! Pas forcément en Angleterre, mais je pense qu’il est important d’aller où les opportunités se trouvent, au moins pour lancer sa carrière et définir ses envies. Ensuite, et c’est un conseil qui m’aurait bien aidé il y a quelques années, je crois qu’il ne faut pas hésiter à postuler à des jobs qui semblent un peu inaccessibles sur le papier. Même si vous n’avez pas toutes les qualifications requises. Votre profil, par sa diversité, peut très bien séduire des recruteurs qui seront prêts à vous donner votre chance. Il faut valoriser toutes les expériences que vous avez acquises lors de vos jobs d’étudiants et autres petits boulots, ainsi que vos passions ou hobbies, pour enrichir votre cv et vous faire sortir du lot. Même si vous avez un profil atypique, que vous ne sortez pas d’une école de commerce, les études littéraires possèdent beaucoup de qualités que vous pouvez mettre en avant (sens de l’analyse, méthodologie, maîtrise de la langue, culture générale).
Après un Bac Littéraire au Lycée Chaptal de Mende en 2000. J’ai passé une année en Angleterre comme fille au pair pour améliorer mon Anglais. Je me suis inscrite à mon retour en Histoire de l’art et Archéologie au Mirail. J’ai validé ma licence d’histoire de l’art en 2006.
Le choix de l’Université Toulouse - Jean Jaurès s’est fait assez naturellement, j’ai toujours voulu étudier l’art et j’aimais beaucoup Toulouse. CQFD…
• Que vous ont apporté les études à l'Université Toulouse – Jean Jaurès et en quoi cela vous aide encore aujourd'hui dans sa vie professionnelle ?
Dans mon travail, je rencontre quotidiennement des personnes issues d’écoles de commerce. J’ai eu l’occasion d’apprendre sur le terrain les outils et les notions enseignés dans ces établissements et je pense de surcroît que mes études littéraires à l’Université Toulouse - Jean Jaurès m’ont apportée un sens de l’analyse et une méthodologie qui s’appliquent très bien au monde du commerce et du marketing. Maîtriser la langue, « savoir écrire », est un vrai plus et enrichit mon profil, ce qui m’a permis de toucher à des domaines beaucoup plus variés avec une approche créative et spontanée.
• Comment se sont déroulés vos premiers pas dans le monde du travail ?
À la fin de mes études d’histoire de l’art, j’ai décidé de partir à Londres pour trouver un travail. Après des recherches infructueuses dans mon domaine, j’ai enchaîné les boulots de vendeuse pour différentes grandes marques de vêtements. Ce n’était pas ma passion mais j’ai pris le parti de m’investir dans cette carrière et j’ai vite gravi les échelons, accédant à des postes plus intéressants (assistant manager), où j’ai pu développer de solides connaissances dans le commerce et l’industrie de la mode ainsi que des qualités de management.
Lorsqu’une position de traductrice et assistante e-commerce s’est ouverte au siège de la marque pour laquelle je travaillais, j’ai postulé et décroché le job en valorisant mon expérience du terrain et mes études littéraires.
Un an après avoir commencé ce travail, j’ai postulé chez Urban Outfitters (http://www.urbanoutfitters.com/fr) pour un poste qui me semblait encore plus intéressant ; alliant à la fois traduction, e-commerce et marketing.
Cela fait maintenant 3 ans que je travaille pour la marque et mon rôle a évolué d’assistante à « executive » (chargée de).
• En quoi consiste votre travail aujourd'hui ?
Je m’occupe, entre autres, de la communication pour le site internet français (campagnes marketing/réseaux sociaux/affiliation), des partenariats avec les blogueuses mode ou les festivals, de l’organisation d’événements et de l’aspect technique du site (fonctionnalités).
• Pourquoi ce choix de l'expatriation ?
Cela fait maintenant 9 ans que je vis et travaille à Londres. L’expatriation a été un peu difficile au début mais j’ai tout de suite adoré la vie londonienne. C’est toutefois une ville chère et il m’a fallu quelques années pour trouver un travail qui me permette de m’y épanouir pleinement. Il est indéniablement plus facile de trouver un emploi, même alimentaire, dans une ville aussi active que Londres. Les opportunités y sont plus nombreuses et les entreprises anglaises sont beaucoup moins frileuses pour donner leur chance aux jeunes diplômés qui ne possèdent pas beaucoup d’expérience.
• Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui voudrait imiter votre parcours et travailler comme chargé de marketing et e-commerce ?
De bouger ! Pas forcément en Angleterre, mais je pense qu’il est important d’aller où les opportunités se trouvent, au moins pour lancer sa carrière et définir ses envies. Ensuite, et c’est un conseil qui m’aurait bien aidé il y a quelques années, je crois qu’il ne faut pas hésiter à postuler à des jobs qui semblent un peu inaccessibles sur le papier. Même si vous n’avez pas toutes les qualifications requises. Votre profil, par sa diversité, peut très bien séduire des recruteurs qui seront prêts à vous donner votre chance. Il faut valoriser toutes les expériences que vous avez acquises lors de vos jobs d’étudiants et autres petits boulots, ainsi que vos passions ou hobbies, pour enrichir votre cv et vous faire sortir du lot. Même si vous avez un profil atypique, que vous ne sortez pas d’une école de commerce, les études littéraires possèdent beaucoup de qualités que vous pouvez mettre en avant (sens de l’analyse, méthodologie, maîtrise de la langue, culture générale).