Fabien Rivière, zoom sur un ancien étudiant

Quelle profession exercez-vous aujourd’hui ?

Je suis enseignant de langues étrangères au collège de CJ Hooker à Goshen, dans l’État de New York. Je suis également professeur vacataire en sciences de l’éducation et études linguistiques pour des universités locales. Et puis enfin, dans mon temps libre, je suis également traducteur technique. Je travaille beaucoup dans le milieu associatif et aime être sur le terrain pour aider d’autres profs à parfaire leur compétence en matière d’enseignement. Je présente de nombreux ateliers dans le domaine de l’apprentissage des langues au Canada, aux États-Unis et outre-Atlantique.
 
Vos années Mirail en quelques mots…

Mes années à l’université du Mirail (…) Tout simplement, de très belles années ; des rencontres multiples et enrichissantes, une équipe pédagogique qui m’a non seulement guidé et ouvert les portes sur un cursus universitaire très riche et diversifié mais qui m’a avant tout soutenu dans mes choix d’orientation et qui m’a permis d’acquérir des compétences essentielles en langues, littératures et civilisations étrangères.

Après l’obtention d’un baccalauréat SES (Sciences économiques et sociales), je me suis dirigé vers un DEUG, puis une licence en langues, littératures et civilisations étrangères avec une spécialité en anglais. J’ai suivi quelques unités d’enseignement en espagnol, allemand et ai obtenu ma licence avec une mention en français langue étrangère.

Dès lors, je suis parti pour un assistanat sur les îles Shetland en Écosse où j’ai également suivi les cours de maîtrise et ai rédigé mon mémoire grâce aux services d’enseignement à distance et au soutien incroyable de ma directrice de recherche, Dr. Nathalie Duclos.

Et puis, pour la suite, je suis parti aux États-Unis en tant que lauréat de la Commission franco-américaine Fulbright, en Louisiane puis dans le New-Jersey. De retour en Europe, j’ai suivi une formation de prof à l’université de Cambridge en Angleterre où je suis resté 3 ans. L’appel d’outre Atlantique était trop grand, et me voilà maintenant installé de manière permanente en Amérique du Nord !
 
Votre meilleur souvenir ?

 Question très difficile ! Mon année de maîtrise a sûrement été exceptionnelle du fait que j’ai pu être étudiant à l’UTM tout en étant à l’étranger dans un bain linguistique et culturel inoubliables. Le soutien et la disponibilité de chacun de mes enseignants ont été clés à ma réussite de l’année de maîtrise. Et puis, mon meilleur souvenir, je le dois à Mme CASTAY qui m’a d’une manière tendu la clé pour poser ma candidature pour une bourse scolaire au près de la Commission franco-américaine Fulbright. À tous mes profs, de ma première année au Mirail jusqu’à mon année de maîtrise, je vous dois un grand merci pour m’avoir permis de découvrir de si belles disciplines et de reprendre goût à certaines autres créant ainsi de très bons souvenirs.
 
Et si c’était à refaire…vos conseils à un étudiant qui voudrait étudier à l’université du Mirail dans votre spécialité ?

Si c’était à refaire (...) Et bien, je ne changerais absolument rien du tout ! Je m’estime très chanceux d’avoir été étudiant à l’UTM et d’avoir bénéficié de tels enseignements. Si je peux me permettre de donner quelconque conseil à un étudiant qui voudrait étudier dans la filière des langues, littératures, civilisations étrangères, en anglais ou autre, ce serait de saisir toute opportunité d’aller pratiquer et parfaire les compétences linguistiques, d’avoir un esprit vif et curieux ainsi qu’une soif d’apprendre et de découvrir de nouvelles disciplines. Je pense qu’il est essentiel pour tout étudiant en première année de se munir d’excellents ouvrages de référence (grammaire, dictionnaire, etc.) Une formation en LLCE prend toute sa valeur dès lors qu’un étudiant se donne les moyens de réussir et met ses connaissances et compétences au profit de son orientation.