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Au-delà des mots… la prononciation au cœur de l’apprentissage !
Publié le 9 janvier 2020 – Mis à jour le 9 janvier 2020
Membre du laboratoire Octogone-Lordat, Charlotte Alazard-Guiu, spécialiste de phonétique corrective, inaugure le premier numéro d’O Delà du labo de l’année 2020 !
Son parcours de recherche, Charlotte Alazard-Guiu l’a construit au hasard des rencontres avec des disciplines diverses. Après un baccalauréat scientifique et une classe préparatoire en lettres, c’est à l’université qu’elle découvre la linguistique, alors qu’elle suit un cursus d’anglais.
C’est pour elle une révélation qui combine son appétence pour les langues et l’approche scientifique qu’elle affectionne. À tel point qu’elle plonge littéralement dans l’univers de l’apprentissage du FLE (Français langue étrangère) et notamment de la méthode verbo-tonale développée par Petar Guberina et largement diffusée à Toulouse par Michel Billières, professeur en sciences du langage à l’UT2J. Après une thèse de doctorat sur la question, elle obtient un poste de maîtresse de conférence à l’Université Toulouse – Jean Jaurès.
Aujourd’hui, elle travaille sur l’acquisition de la prononciation par des apprenants de français langue étrangère. Au-delà des mots de la langue, de la grammaire et de la syntaxe, Charlotte Alazard-Guiu cherche à comprendre comment les apprenants intègrent le rythme, l’intonation, les phonèmes, soit autant de marqueurs subtils, différents de leur langue maternelle. Car ce qui fait la langue, c’est aussi ça ! Maîtriser le vocabulaire ne suffit souvent pas à être compris.
Pour cela, elle observe autant les apprenants que les enseignants, et chercher à questionner et valider des méthodes d’enseignement de la prononciation comme, la méthode verbo-tonale d’intégration phonétique.
Ces recherches intéressent le monde socio-économique. Pour preuve, aux côtés de l’Irit, de la société Archean technologies, du laboratoire Lairdil, elle porte le projet INGPRO, soutenu par la Région Occitanie. Celui-ci a pour objectif d’analyser l’incidence des gestes de l’enseignant sur les processus d’acquisition de la prononciation. L’idée est d’aller plus loin dans l’apprentissage assisté par ordinateur en utilisant un avatar pour produire l’ensemble des gestes correctifs pertinents de l’enseignant. Une retombée très intéressante pour permettre à l’apprenant de corriger sa prononciation en autonomie.
C’est dans cet esprit que Charlotte Alazard-Guiu imagine d’autres recherches possibles comme de savoir ce qui se passe dans le cerveau des apprenants lorsqu’on les corrige.
Un terrain immense à découvrir encore…
C’est pour elle une révélation qui combine son appétence pour les langues et l’approche scientifique qu’elle affectionne. À tel point qu’elle plonge littéralement dans l’univers de l’apprentissage du FLE (Français langue étrangère) et notamment de la méthode verbo-tonale développée par Petar Guberina et largement diffusée à Toulouse par Michel Billières, professeur en sciences du langage à l’UT2J. Après une thèse de doctorat sur la question, elle obtient un poste de maîtresse de conférence à l’Université Toulouse – Jean Jaurès.
Aujourd’hui, elle travaille sur l’acquisition de la prononciation par des apprenants de français langue étrangère. Au-delà des mots de la langue, de la grammaire et de la syntaxe, Charlotte Alazard-Guiu cherche à comprendre comment les apprenants intègrent le rythme, l’intonation, les phonèmes, soit autant de marqueurs subtils, différents de leur langue maternelle. Car ce qui fait la langue, c’est aussi ça ! Maîtriser le vocabulaire ne suffit souvent pas à être compris.
Pour cela, elle observe autant les apprenants que les enseignants, et chercher à questionner et valider des méthodes d’enseignement de la prononciation comme, la méthode verbo-tonale d’intégration phonétique.
Ces recherches intéressent le monde socio-économique. Pour preuve, aux côtés de l’Irit, de la société Archean technologies, du laboratoire Lairdil, elle porte le projet INGPRO, soutenu par la Région Occitanie. Celui-ci a pour objectif d’analyser l’incidence des gestes de l’enseignant sur les processus d’acquisition de la prononciation. L’idée est d’aller plus loin dans l’apprentissage assisté par ordinateur en utilisant un avatar pour produire l’ensemble des gestes correctifs pertinents de l’enseignant. Une retombée très intéressante pour permettre à l’apprenant de corriger sa prononciation en autonomie.
C’est dans cet esprit que Charlotte Alazard-Guiu imagine d’autres recherches possibles comme de savoir ce qui se passe dans le cerveau des apprenants lorsqu’on les corrige.
Un terrain immense à découvrir encore…