Master MEEF Philosophie

Le parcours renforce de trois façons la préparation aux concours : il consolide, dans chaque semestre, la part de méthodologie, il offre un enseignement didactique cohérent et progressif, il répond à la demande de professionnalisation inscrite dans la réforme des concours par des stages.
Néanmoins, ce  parcours reste lié à la recherche comme à un contenu déposé dans des lieux et problèmes qui, seul, donne sens et intérêt à la méthode, car la forme méthodique de la pensée est intimement liée au contenu, à la matière qu’elle prétend saisir par ses moyens propres afin de produire pertinence, fermeté et richesse de la réflexion.

D'un point de vue pratique, il consiste aussi à permettre aux étudiants de pouvoir, en cas d'échec au concours, poursuivre s'ils le souhaitent leur travail de recherche et éventuellement s'inscrire en doctorat dans les meilleures conditions, ou alors de faire fructifier leur formation, riche de la maîtrise des techniques de la dissertation générale et du commentaire de texte, dans les concours de la fonction publique ou dans les métiers de l'édition, de la diffusion des savoirs et de la culture.
En effet, les compétences acquises par les étudiants d’un Master de philosophie les disposent à envisager d’autres voies d’insertion que l’enseignement et la recherche en philosophie : les compétences fondamentales qu’ils ont acquises, notamment dans le domaine de l’expression théorique orale et écrite, de la maîtrise des techniques de la dissertation sont aussi celles qui sont réclamées par tous les concours de la fonction publique, nationale ou territoriale.
On sait également que les compétences d’un diplômé de Master en philosophie laissent de moins en moins indifférent le monde de l’entreprise, notamment dans les secteurs des ressources humaines, de la médiation sociale ou de la gestion des crises.
Les métiers du journalisme et de la gestion de biens culturels sont également accessibles aux diplômés d’un Master de philosophie.

La formation philosophique permet d’acquérir et de renforcer les compétences suivantes :

• savoir formuler une question ou un problème de façon pertinente ; savoir saisir les principaux enjeux d’un texte théorique abstrait ; être capable de repérer et comprendre les lignes de forces principales (y compris dans leurs éventuelles tensions) d’une argumentation théorique ;
• être capable d’une expression claire, simple, rigoureuse et dense de sa propre pensée théorique ;
• savoir présenter et enchaîner les arguments adéquats relativement à une problématique donnée ;
• savoir présenter synthétiquement et clairement une thèse ou un argument théorique complexe ;
• savoir percevoir les implications éthiques, sociales et politiques (donc pratiques) d’un argument théorique.