AE00401T - Anthropologie politique et des institutions

Anthropologie politique : ethnies, nations

Ce cours est centré sur un volet spécifique de l’anthropologie politique : le fait national et l’État-nation. Il porte sur la transformation de certains types de collectivités humaines comme les ethnies ou groupes ethniques en nations, et scrute les expressions politiques et symboliques du nationalisme. Plus largement, on s’y intéresse aux différents modes de construction de la différence dans les sociétés étatisées, y compris dans les États issus d’empires et à l’aboutissement des processus de décolonisation, ainsi qu’aux différentes formes de résistance opposée à l’État.

Anthropologie des institutions

Cet enseignement se propose de présenter les enjeux d’un champ, né dans le giron des recherches en anthropologie politique, qui se saisit d’objets que les ethnologues ont longtemps tenus à l’écart de leurs investigations. Qu’il s’agisse d’institutions locales (une mairie, un département) ou internationales (l’ONU, l’UNESCO, le Parlement européen), elles nécessitent en effet un type particulier d’enquête et une approche de dynamiques complexes. Parmi celles-ci, le cours pourra explorer la question des négociations transculturelles (dans les institutions internationales) ou intersectionnelles (dans les institutions locales), celle des rationalités (ou des irrationalités) bureaucratiques, ou encore les modalités de la construction d’une culture institutionnelle qui implique l’élaboration d’une langue, mais aussi un rapport particulier au temps, à l’espace, aux objets, etc. Enfin, autonomisée du champ politique, l’anthropologie des institutions pourra également se donner à voir au travers d’autres études de cas consacrées, par exemple, à la prison ou à l’hôpital.

BABADZAN Alain. « L'invention des traditions et le nationalisme », Journal de la Société des océanistes, 109, 1999-2. pp. 13-35; doi : https://doi.org/10.3406/jso.1999.2103

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Anthropologie des institutions

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