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Alice Tabart, zoom sur une ancienne étudiante
Publié le 10 mars 2015 – Mis à jour le 26 octobre 2018
Alice Tabart est metteur en scène et dirige une compagnie de théâtre.
Quel est votre parcours universitaire et comment en êtes-vous venue à travailler dans l’univers théâtral ?
J’ai toujours aimé les arts, je faisais de la danse, j’ai fait partie d’un club de théâtre. J’ai aussi été sensibilisée très tôt à la démarche de création.
Après un baccalauréat L, option théâtre, au lycée Jean Vigo de Millau, je suis rentrée en prépa littéraire au lycée Fermat. Mais à 18 ans, je ne me voyais pas encore me lancer dans la vie active, dans un milieu où je n’avais pas de relations, car me parents ne sont pas du tout dans le domaine artistique.
Après la prépa, j’ai donc commencé un double cursus à l’Université du Mirail, en licence de lettres modernes et en licence d’études théâtrales.
Ensuite, j’ai passé un Master 1 en arts du spectacle, puis j’ai commencé mon master 2, au même moment que je montais la compagnie de théâtre Mesdames A, que je dirige encore aujourd’hui.
Avec le premier spectacle monté, qui s’appelait En Route pour la joie, nous avons pu tourner dans quelques festivals universitaires et nous faire connaître : Lausanne, Arras, Albi, TPN.
Ce fut une véritable rampe de lancement vers la professionnalisation. La compagnie est devenue professionnelle dès sa deuxième création. Nous avons pu prendre la licence d’entrepreneur de spectacle et nous avons bénéficié d’un partenariat avec le Théâtre du Fil à Plomb.
Que vous a apportée la formation dispensée à l’université ?
La formation a été très complète. Je suis ravie d’avoir eu des cours aussi bien sur la technique que sur l’histoire du théâtre, en passant par les conditions socio-économiques des métiers du théâtre. Les cours de pratique avec Muriel Plana ont été très important pour ma posture actuelle de créatrice. Les équipes enseignantes étaient très engagés auprès de leurs étudiants. J’ai pu leur présenter mes premiers textes. Ils venaient nous voir lors de nos créations, nous soutenaient. Et bien sûr nous étions en contact permanent avec le monde professionnel.
Que devient votre compagnie aujourd’hui ?
Nous sommes à présent une quinzaine à travailler autour des projets. C’est une vraie troupe qui s’est créée. Nous défendons un théâtre contemporain et populaire.
Nous tournons beaucoup dans différentes communes autour de Toulouse, notamment en milieu rural. Notre nouveau spectacle (diffusé à La Fabrique en janvier) Spectateur(s), bénéficie du soutien du Conseil général et de la Commission européenne. Nous partons maintenant en tournée. Enfin, j’ai pour projet de monter un jour une pièce de Victor Hugo qui n’a jamais été montée : Cromwell. Un pari fou !
Quels conseils aux futurs étudiants qui envisageraient de suivre votre exemple ?
Ma seule réponse, c’est le travail. On peut y arriver quand on a l’envie, qu’on est prêt à faire des sacrifices et que l’on n’a pas peur. Rester intègre et humble et soi-même. Et…oui, on peut réussir à travailler et à vivre du théâtre.
Propos recueillis par Alexandra Guyard, service communication
J’ai toujours aimé les arts, je faisais de la danse, j’ai fait partie d’un club de théâtre. J’ai aussi été sensibilisée très tôt à la démarche de création.
Après un baccalauréat L, option théâtre, au lycée Jean Vigo de Millau, je suis rentrée en prépa littéraire au lycée Fermat. Mais à 18 ans, je ne me voyais pas encore me lancer dans la vie active, dans un milieu où je n’avais pas de relations, car me parents ne sont pas du tout dans le domaine artistique.
Après la prépa, j’ai donc commencé un double cursus à l’Université du Mirail, en licence de lettres modernes et en licence d’études théâtrales.
Ensuite, j’ai passé un Master 1 en arts du spectacle, puis j’ai commencé mon master 2, au même moment que je montais la compagnie de théâtre Mesdames A, que je dirige encore aujourd’hui.
Avec le premier spectacle monté, qui s’appelait En Route pour la joie, nous avons pu tourner dans quelques festivals universitaires et nous faire connaître : Lausanne, Arras, Albi, TPN.
Ce fut une véritable rampe de lancement vers la professionnalisation. La compagnie est devenue professionnelle dès sa deuxième création. Nous avons pu prendre la licence d’entrepreneur de spectacle et nous avons bénéficié d’un partenariat avec le Théâtre du Fil à Plomb.
Que vous a apportée la formation dispensée à l’université ?
La formation a été très complète. Je suis ravie d’avoir eu des cours aussi bien sur la technique que sur l’histoire du théâtre, en passant par les conditions socio-économiques des métiers du théâtre. Les cours de pratique avec Muriel Plana ont été très important pour ma posture actuelle de créatrice. Les équipes enseignantes étaient très engagés auprès de leurs étudiants. J’ai pu leur présenter mes premiers textes. Ils venaient nous voir lors de nos créations, nous soutenaient. Et bien sûr nous étions en contact permanent avec le monde professionnel.
Que devient votre compagnie aujourd’hui ?
Nous sommes à présent une quinzaine à travailler autour des projets. C’est une vraie troupe qui s’est créée. Nous défendons un théâtre contemporain et populaire.
Nous tournons beaucoup dans différentes communes autour de Toulouse, notamment en milieu rural. Notre nouveau spectacle (diffusé à La Fabrique en janvier) Spectateur(s), bénéficie du soutien du Conseil général et de la Commission européenne. Nous partons maintenant en tournée. Enfin, j’ai pour projet de monter un jour une pièce de Victor Hugo qui n’a jamais été montée : Cromwell. Un pari fou !
Quels conseils aux futurs étudiants qui envisageraient de suivre votre exemple ?
Ma seule réponse, c’est le travail. On peut y arriver quand on a l’envie, qu’on est prêt à faire des sacrifices et que l’on n’a pas peur. Rester intègre et humble et soi-même. Et…oui, on peut réussir à travailler et à vivre du théâtre.
Propos recueillis par Alexandra Guyard, service communication