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Aude Larmet, zoom sur une ancienne étudiante
Publié le 22 janvier 2018 – Mis à jour le 26 octobre 2018
Diplômée en histoire de l’art à l'UT2J, Aude Larmet est graphiste, illustratrice, écrivain et scénariste et auteur d’un film documentaire sur le métier de guide en grottes ornées dans les Pyrénées.
Quel a été votre parcours universitaire ? Pourquoi avoir choisi l’UT2J ?
J’ai fait un master en histoire de l’art à l’Université de Toulouse – Jean Jaurès. Ce choix d’université était logique pour moi, d’une part pour une question pratique (géographiquement parlant), d’autre part parce que l’UT2J m’offrait la possibilité de ce double cursus, histoire de l’art et archéologie. J’étais déjà particulièrement attirée par cette discipline.
Aviez-vous un projet professionnel ou des attentes particulières au moment de votre choix ?
Je n’avais pas de projet précis à l’époque. Je ne savais pas exactement où cela me conduirait. C’était vraiment par curiosité. Comme je l’ai déjà dit, l’archéologie est un des sujets qui m’attirait et me passionne encore beaucoup aujourd’hui.
Suivre des filières généralistes et vastes comme l’histoire de l’art, demande une rigueur et un investissement certain. Nous sommes plus dans une dynamique d’apprendre à apprendre. C’est ce qui rend cet apprentissage d’autant plus intéressant et utile dans le monde du travail.
Quels souvenirs gardez-vous de l’université ?
De très bons souvenirs !
Ce n’est qu’aujourd’hui que je me rends compte de ce que m’a réellement apporté l’université. Il est commun d’entendre dire de l’université que ce n’est pas un apprentissage évident, que nous sommes souvent livrés à nous-mêmes, contrairement à une école privée. J’ai effectivement pu constater cette différence, après une année à Paris au sein d’une école de graphiste. J’ai été très vite formée à un métier d’un point de vue technique. Mais tous les métiers que j’ai exercés par la suite, ont nécessités ce recul, cette capacité d’analyse et de curiosité, développés pendant mes années au Mirail.
J’ai notamment eu la chance, après mes études, de travailler au sein de l'équipe du réalisateur Michel Ocelot. Sur ses films, mon double cursus, technique (en graphisme) et universitaire m'a beaucoup aidé. Les films ne sont pas uniquement des objets techniques, mais des histoires documentées et pensées. Si cela a été possible, c’est grâce à l’UT2J, aux passions que j’ai pu nourrir à travers mon cursus mais également du temps libre que m’offrait l’université.
En résumé, je dirais que ce fût une belle expérience, une réelle source de savoir, le point de départ de ce qui en a découlé pour moi par la suite.
Quelle profession exercez-vous ? Quel a été votre parcours professionnel ?
J’ai plusieurs métiers, graphiste/illustratrice d’une part, mais également auteur de scénarios de film. Tout ça s’est fait de fil en aiguille. À la fin de mon master, j’ai écrit un mémoire sur Jean-Jaurès que j’ai publié par la suite aux Éditions Privat, en 2014, année du centenaire de sa mort. C'est à cette occasion que j'ai eu la chance de rencontrer Daniel Vigne, réalisateur et scénariste Français. Nous avons d'abord réalisé un documentaire sur Jaurès: "Qu'allez-vous faire de vos 20 ans", puis sur les guides des grottes ornées dans les Pyrénées: "Guides, la passion des grottes".
Je travaille également avec une toute jeune entreprise de films d'animation qui ont fait le choix des logiciels libres sur Montpellier, "les fées spéciales".
Quels conseils donneriez-vous aux futurs étudiants intéressés par votre parcours ?
De ne pas baisser les bras !
Bien souvent, nous n’avons pas d’idées précises sur la finalité de nos études, surtout des filières comme l'histoire de l'art, où les places en enseignement sont rares. Gardons à l’esprit que l’on recherche des personnes passionnées autant que techniciennes. Profitons donc de ses années à la fac, pour s’ouvrir au monde, être curieux, se servir de tous les outils mis à disposition. Par exemple, pour ma part, je me souviens du CIAM (centre d’initiatives artistiques du Mirail), un réel atout pour nourrir sa curiosité mais aussi pour élargir et diversifier ses connaissances.
J’ai fait un master en histoire de l’art à l’Université de Toulouse – Jean Jaurès. Ce choix d’université était logique pour moi, d’une part pour une question pratique (géographiquement parlant), d’autre part parce que l’UT2J m’offrait la possibilité de ce double cursus, histoire de l’art et archéologie. J’étais déjà particulièrement attirée par cette discipline.
Aviez-vous un projet professionnel ou des attentes particulières au moment de votre choix ?
Je n’avais pas de projet précis à l’époque. Je ne savais pas exactement où cela me conduirait. C’était vraiment par curiosité. Comme je l’ai déjà dit, l’archéologie est un des sujets qui m’attirait et me passionne encore beaucoup aujourd’hui.
Suivre des filières généralistes et vastes comme l’histoire de l’art, demande une rigueur et un investissement certain. Nous sommes plus dans une dynamique d’apprendre à apprendre. C’est ce qui rend cet apprentissage d’autant plus intéressant et utile dans le monde du travail.
Quels souvenirs gardez-vous de l’université ?
De très bons souvenirs !
Ce n’est qu’aujourd’hui que je me rends compte de ce que m’a réellement apporté l’université. Il est commun d’entendre dire de l’université que ce n’est pas un apprentissage évident, que nous sommes souvent livrés à nous-mêmes, contrairement à une école privée. J’ai effectivement pu constater cette différence, après une année à Paris au sein d’une école de graphiste. J’ai été très vite formée à un métier d’un point de vue technique. Mais tous les métiers que j’ai exercés par la suite, ont nécessités ce recul, cette capacité d’analyse et de curiosité, développés pendant mes années au Mirail.
J’ai notamment eu la chance, après mes études, de travailler au sein de l'équipe du réalisateur Michel Ocelot. Sur ses films, mon double cursus, technique (en graphisme) et universitaire m'a beaucoup aidé. Les films ne sont pas uniquement des objets techniques, mais des histoires documentées et pensées. Si cela a été possible, c’est grâce à l’UT2J, aux passions que j’ai pu nourrir à travers mon cursus mais également du temps libre que m’offrait l’université.
En résumé, je dirais que ce fût une belle expérience, une réelle source de savoir, le point de départ de ce qui en a découlé pour moi par la suite.
Quelle profession exercez-vous ? Quel a été votre parcours professionnel ?
J’ai plusieurs métiers, graphiste/illustratrice d’une part, mais également auteur de scénarios de film. Tout ça s’est fait de fil en aiguille. À la fin de mon master, j’ai écrit un mémoire sur Jean-Jaurès que j’ai publié par la suite aux Éditions Privat, en 2014, année du centenaire de sa mort. C'est à cette occasion que j'ai eu la chance de rencontrer Daniel Vigne, réalisateur et scénariste Français. Nous avons d'abord réalisé un documentaire sur Jaurès: "Qu'allez-vous faire de vos 20 ans", puis sur les guides des grottes ornées dans les Pyrénées: "Guides, la passion des grottes".
Je travaille également avec une toute jeune entreprise de films d'animation qui ont fait le choix des logiciels libres sur Montpellier, "les fées spéciales".
Quels conseils donneriez-vous aux futurs étudiants intéressés par votre parcours ?
De ne pas baisser les bras !
Bien souvent, nous n’avons pas d’idées précises sur la finalité de nos études, surtout des filières comme l'histoire de l'art, où les places en enseignement sont rares. Gardons à l’esprit que l’on recherche des personnes passionnées autant que techniciennes. Profitons donc de ses années à la fac, pour s’ouvrir au monde, être curieux, se servir de tous les outils mis à disposition. Par exemple, pour ma part, je me souviens du CIAM (centre d’initiatives artistiques du Mirail), un réel atout pour nourrir sa curiosité mais aussi pour élargir et diversifier ses connaissances.