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Céline Fueyo, zoom sur une ancienne étudiante
Publié le 11 février 2013 – Mis à jour le 26 octobre 2018
Céline Fueyo est diplômée de l’UTM en master 2 de LEA, option commerce international. Aujourd’hui elle est doctorante, spécialiste de la e-réputation.
Pourquoi avoir choisi de faire vos études à l’UTM ?
J’ai tout d’abord fait une prépa hypokhâgne au Lycée Fermat. J’avais une passion pour les langues aussi bien anciennes que vivantes depuis le lycée. Mais j’avais besoin de concret. J’ai toujours eu la fibre commerciale. Et on m’avait dit beaucoup de bien de la filière LEA à Toulouse. C’était un bon compromis pour moi. Et puis je suis du Gers (j’ai obtenu mon bac au lycée Pardhailan), donc l’Université du Mirail me permettait de rester dans ma région.
Que vous ont apporté ces études en LEA et quels souvenirs en gardez-vous ?
Tout d’abord, je me souviens de l’excellent niveau en espagnol. J’ai aussi bien aimé le côté « Tour de Babel » avec plein de personnes d’horizons très différents.
Je me rappelle également que nous avions des intervenants de qualité et de bons enseignants.
Les premières années, il faut s’accrocher, fournir beaucoup de travail personnel. Cela demande une très forte motivation.
Le meilleur souvenir pour moi reste l’année de master 2 avec des promotions très resserrées. Nous étions 20 et bénéficions de conditions de travail privilégiées.
J’ai pu également faire des stages pendant mon cursus à l’UTM. Pendant 6 mois, avec mes camarades, nous avons planché sur des missions en lien avec une entreprise, spécialisée dans les produits biologiques. Nous avons monté sa stratégie export de A à Z, de l’étude de marché à la traduction de leurs documents, en passant par la conception et à la réalisation de tous leurs outils de communication.
Et après votre master, quel a été votre parcours ?
Après l’obtention de mon master en septembre 2008, j’ai fait un stage de 6 mois dans l’export pour une entreprise gersoise, spécialisée dans l’herboristerie et la phytothérapie.
Puis je suis partie aux Etats-Unis pour travailler dans l’export toujours. Mais la crise économique était passée par là. Cela fut plus compliqué que prévu.
Mais j’ai quand même eu la chance de faire un stage au siège de l’ONU à New York, grâce à des amis installés là-bas.
Parallèlement à ça, j’ai monté avec mon frère, diplômé de l’ESAV, un projet de webserie.
A cette occasion, j’ai bossé le marketing et la communication, en faisant mes armes sur le tas.
Entre avril et novembre 2010, j’ai travaillé, à Paris, pour une agence de communication spécialisée dans le digital.
Cela a confirmé ma passion pour les nouvelles technologies. Alors que mes enseignants me voyaient monter mon entreprise, j’ai finalement décidé d’approfondir avec un master 2 Recherche. Et puis au gré des rencontres que j’ai pu faire, j’ai décidé de m’inscrire en thèse, en cotutelle entre l’Ecole Supérieure de commerce de Toulouse et l’IAE à Toulouse 1 Capitole.
Ma thèse porte sur l’e-réputation et plus particulièrement sur l’impact que les salariés peuvent avoir sur elle.
Quelles sont vos aspirations aujourd’hui ?
J’aime beaucoup enseigner. Certes, j’aime toujours le côté concret et opérationnel, mais le temps passant, j’aime désormais aussi beaucoup le côté stratégique, et la Recherche m’intéresse donc beaucoup. Et puis viser un doctorat c’est un challenge personnel.
Néanmoins, je n’exclue pas de continuer à faire des missions de consulting en entreprise par exemple.
L’idéal serait un mélange des différentes choses. Aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir trouvé ma place.
A noter que Céline Fueyo sort, ce mois-ci, l'ouvrage "e-Réputation des marques, des produits et des dirigeants" paru aux éditions Vuibert, en collaboration avec ses directeurs de thèse Jean-Marc Décaudin et Jacques Digout.
Propos recueillis par Alexandra Guyard, Responsable de la Communication de l’UTM
J’ai tout d’abord fait une prépa hypokhâgne au Lycée Fermat. J’avais une passion pour les langues aussi bien anciennes que vivantes depuis le lycée. Mais j’avais besoin de concret. J’ai toujours eu la fibre commerciale. Et on m’avait dit beaucoup de bien de la filière LEA à Toulouse. C’était un bon compromis pour moi. Et puis je suis du Gers (j’ai obtenu mon bac au lycée Pardhailan), donc l’Université du Mirail me permettait de rester dans ma région.
Que vous ont apporté ces études en LEA et quels souvenirs en gardez-vous ?
Tout d’abord, je me souviens de l’excellent niveau en espagnol. J’ai aussi bien aimé le côté « Tour de Babel » avec plein de personnes d’horizons très différents.
Je me rappelle également que nous avions des intervenants de qualité et de bons enseignants.
Les premières années, il faut s’accrocher, fournir beaucoup de travail personnel. Cela demande une très forte motivation.
Le meilleur souvenir pour moi reste l’année de master 2 avec des promotions très resserrées. Nous étions 20 et bénéficions de conditions de travail privilégiées.
J’ai pu également faire des stages pendant mon cursus à l’UTM. Pendant 6 mois, avec mes camarades, nous avons planché sur des missions en lien avec une entreprise, spécialisée dans les produits biologiques. Nous avons monté sa stratégie export de A à Z, de l’étude de marché à la traduction de leurs documents, en passant par la conception et à la réalisation de tous leurs outils de communication.
Et après votre master, quel a été votre parcours ?
Après l’obtention de mon master en septembre 2008, j’ai fait un stage de 6 mois dans l’export pour une entreprise gersoise, spécialisée dans l’herboristerie et la phytothérapie.
Puis je suis partie aux Etats-Unis pour travailler dans l’export toujours. Mais la crise économique était passée par là. Cela fut plus compliqué que prévu.
Mais j’ai quand même eu la chance de faire un stage au siège de l’ONU à New York, grâce à des amis installés là-bas.
Parallèlement à ça, j’ai monté avec mon frère, diplômé de l’ESAV, un projet de webserie.
A cette occasion, j’ai bossé le marketing et la communication, en faisant mes armes sur le tas.
Entre avril et novembre 2010, j’ai travaillé, à Paris, pour une agence de communication spécialisée dans le digital.
Cela a confirmé ma passion pour les nouvelles technologies. Alors que mes enseignants me voyaient monter mon entreprise, j’ai finalement décidé d’approfondir avec un master 2 Recherche. Et puis au gré des rencontres que j’ai pu faire, j’ai décidé de m’inscrire en thèse, en cotutelle entre l’Ecole Supérieure de commerce de Toulouse et l’IAE à Toulouse 1 Capitole.
Ma thèse porte sur l’e-réputation et plus particulièrement sur l’impact que les salariés peuvent avoir sur elle.
Quelles sont vos aspirations aujourd’hui ?
J’aime beaucoup enseigner. Certes, j’aime toujours le côté concret et opérationnel, mais le temps passant, j’aime désormais aussi beaucoup le côté stratégique, et la Recherche m’intéresse donc beaucoup. Et puis viser un doctorat c’est un challenge personnel.
Néanmoins, je n’exclue pas de continuer à faire des missions de consulting en entreprise par exemple.
L’idéal serait un mélange des différentes choses. Aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir trouvé ma place.
A noter que Céline Fueyo sort, ce mois-ci, l'ouvrage "e-Réputation des marques, des produits et des dirigeants" paru aux éditions Vuibert, en collaboration avec ses directeurs de thèse Jean-Marc Décaudin et Jacques Digout.
Propos recueillis par Alexandra Guyard, Responsable de la Communication de l’UTM