-
Partager cette page
Claire Malié, zoom sur une ancienne étudiante
Publié le 27 juin 2019 – Mis à jour le 10 juillet 2019
Ingénieure d’études en psychologie à l’Université Rennes 2, elle est diplômée d’une licence psychologie de l’UT2J.
Pourquoi avoir choisi cette formation ? Quelles étaient vos attentes ?
Toulousaine de naissance, cela m’a semblé logique de commencer mes études supérieures à Toulouse.
Concernant la psychologie, c’est au lycée que je me suis décidée. Au départ, j’avais le souhait de devenir psychologue en milieu carcéral (donc plutôt vers l’approche clinique de la discipline). J’ai d’abord pensé au métier, avant de réfléchir à la discipline en elle-même. Il est vrai que j’avais une vision un peu stéréotypée. On a tous en tête l’image du psychologue véhiculée par les médias.
Quelles étaient vos attentes en arrivant à l’université ? Quels souvenirs avez-vous de votre entrée à l’université ?
Je ne sais plus trop. Je me souviens que mon entourage a essayé de me décourager en mettant en avant l’instabilité de l’université à l’époque, je me souviens aussi que les professeurs du lycée m’avaient prévenu des compétences scientifiques nécessaires notamment en neurosciences. Mais justement, j’ai trouvé cela très riche et très diversifié. On avait le choix entre plein de matières (neurosciences, psychologie clinique, cognitive, méthodologie, etc.), ça allait être un régal.
Je m’attendais à toujours être en amphi, noyée dans la masse, mais en fait il y a beaucoup de TD de la taille d’une classe standard. Finalement, j’ai pu vite me faire des amis et créer des liens. J’aimais aussi travailler seule et le côté théorique de l’enseignement de psychologie en licence m’allait très bien.
Parlez-nous de vos études au quotidien (vie sur le campus, les cours, ect.) !
Je travaillais beaucoup et étais très assidue. L’avantage de la fac, c’est d’avoir pas mal de temps pour bosser, du coup, j’en passais beaucoup à la BU. Et puis, j’ai eu la chance d’avoir un bon groupe d’amis avec qui je travaillais et sortais.
J’ai également le souvenir de nombreux enseignants.
Il y avait notamment Nadine Cascino. Elle était psychologue ergonome. Je ne l’ai pas eu dans cette discipline mais en « suivi des intérêts professionnels ». Elle était adorable. J’adorais cette matière car elle m’a permis de découvrir différents métiers et secteurs, dont la gérontologie.
Ophélie Carreras, aussi. Elle faisait de la recherche en psychologie (technique de l’enquête). D’ailleurs, c’est elle qui m’a fait aimer cet aspect de la discipline.
En tout cas, c’est grâce à ces enseignants que j’ai continué dans cette voie.
En dehors des cours « classiques », je suivais parfois les conférences à l’université, mais je n’étais pas investie ni dans la vie associative de l’université, ni dans sa vie politique.
Quelle profession exercez-vous aujourd’hui ? Comment en êtes-vous arrivée là ?
Après avoir passé un an en Erasmus à Budapest et avoir obtenu ma licence de psychologie à l’UT2J, j’ai suivi un premier master à Nantes (master recherche spécialité Psychologie sociale) puis un second, en un an, en psychologie sociale des représentations à l’Université de Brest.
Je suis, aujourd’hui, ingénieure d’études en psychologie sociale, je monte des projets de recherche. En ce moment, je suis engagée sur un projet de trois ans sur la propagation des théories du complot à l’Université Rennes 2 via l’Agence nationale de la recherche. Notre objectif est de développer un outil pédagogique validé scientifiquement (ce qui n’est pas forcément le cas des outils existants).
L’avantage de mon métier, c’est avant tout la diversité des tâches d’un travail scientifique. Il y a de nombreux sujets à exploiter et à traiter dans de divers secteurs d’activité.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiant·e·s souhaitant suivre la même formation que vous ?
Être curieux et patient. En licence, je ne comprenais pas trop le lien entre mes études et le métier mais il faut penser chaque semestre comme une marche supplémentaire qui nous rapproche du métier de psychologue. Si on ne vient plus en cours, c’est compliqué.
Bien sûr, je les encourage à s’intéresser à tout, ne pas faire le minimum, à croire en soi. C’est aussi primordial de rencontrer des professionnels pour se rendre compte de la réalité du métier.
Le lien social est très important. Avoir un bon socle d’amis à l’université, ça nous incite à venir à la fac.
Et puis, il faut être curieux, enrichir ses expériences, aller au-delà de l’UT2J, en poursuivant ses études à l’étranger par exemple ou dans une autre université.
En savoir plus sur les formations en psychologie à l'UT2J
Toulousaine de naissance, cela m’a semblé logique de commencer mes études supérieures à Toulouse.
Concernant la psychologie, c’est au lycée que je me suis décidée. Au départ, j’avais le souhait de devenir psychologue en milieu carcéral (donc plutôt vers l’approche clinique de la discipline). J’ai d’abord pensé au métier, avant de réfléchir à la discipline en elle-même. Il est vrai que j’avais une vision un peu stéréotypée. On a tous en tête l’image du psychologue véhiculée par les médias.
Quelles étaient vos attentes en arrivant à l’université ? Quels souvenirs avez-vous de votre entrée à l’université ?
Je ne sais plus trop. Je me souviens que mon entourage a essayé de me décourager en mettant en avant l’instabilité de l’université à l’époque, je me souviens aussi que les professeurs du lycée m’avaient prévenu des compétences scientifiques nécessaires notamment en neurosciences. Mais justement, j’ai trouvé cela très riche et très diversifié. On avait le choix entre plein de matières (neurosciences, psychologie clinique, cognitive, méthodologie, etc.), ça allait être un régal.
Je m’attendais à toujours être en amphi, noyée dans la masse, mais en fait il y a beaucoup de TD de la taille d’une classe standard. Finalement, j’ai pu vite me faire des amis et créer des liens. J’aimais aussi travailler seule et le côté théorique de l’enseignement de psychologie en licence m’allait très bien.
Parlez-nous de vos études au quotidien (vie sur le campus, les cours, ect.) !
Je travaillais beaucoup et étais très assidue. L’avantage de la fac, c’est d’avoir pas mal de temps pour bosser, du coup, j’en passais beaucoup à la BU. Et puis, j’ai eu la chance d’avoir un bon groupe d’amis avec qui je travaillais et sortais.
J’ai également le souvenir de nombreux enseignants.
Il y avait notamment Nadine Cascino. Elle était psychologue ergonome. Je ne l’ai pas eu dans cette discipline mais en « suivi des intérêts professionnels ». Elle était adorable. J’adorais cette matière car elle m’a permis de découvrir différents métiers et secteurs, dont la gérontologie.
Ophélie Carreras, aussi. Elle faisait de la recherche en psychologie (technique de l’enquête). D’ailleurs, c’est elle qui m’a fait aimer cet aspect de la discipline.
En tout cas, c’est grâce à ces enseignants que j’ai continué dans cette voie.
En dehors des cours « classiques », je suivais parfois les conférences à l’université, mais je n’étais pas investie ni dans la vie associative de l’université, ni dans sa vie politique.
Quelle profession exercez-vous aujourd’hui ? Comment en êtes-vous arrivée là ?
Après avoir passé un an en Erasmus à Budapest et avoir obtenu ma licence de psychologie à l’UT2J, j’ai suivi un premier master à Nantes (master recherche spécialité Psychologie sociale) puis un second, en un an, en psychologie sociale des représentations à l’Université de Brest.
Je suis, aujourd’hui, ingénieure d’études en psychologie sociale, je monte des projets de recherche. En ce moment, je suis engagée sur un projet de trois ans sur la propagation des théories du complot à l’Université Rennes 2 via l’Agence nationale de la recherche. Notre objectif est de développer un outil pédagogique validé scientifiquement (ce qui n’est pas forcément le cas des outils existants).
L’avantage de mon métier, c’est avant tout la diversité des tâches d’un travail scientifique. Il y a de nombreux sujets à exploiter et à traiter dans de divers secteurs d’activité.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiant·e·s souhaitant suivre la même formation que vous ?
Être curieux et patient. En licence, je ne comprenais pas trop le lien entre mes études et le métier mais il faut penser chaque semestre comme une marche supplémentaire qui nous rapproche du métier de psychologue. Si on ne vient plus en cours, c’est compliqué.
Bien sûr, je les encourage à s’intéresser à tout, ne pas faire le minimum, à croire en soi. C’est aussi primordial de rencontrer des professionnels pour se rendre compte de la réalité du métier.
Le lien social est très important. Avoir un bon socle d’amis à l’université, ça nous incite à venir à la fac.
Et puis, il faut être curieux, enrichir ses expériences, aller au-delà de l’UT2J, en poursuivant ses études à l’étranger par exemple ou dans une autre université.
En savoir plus sur les formations en psychologie à l'UT2J