-
Partager cette page
H. Perez et B. Genre, zoom sur deux anciens étudiants
Publié le 25 juin 2012 – Mis à jour le 26 octobre 2018
Hanika Perez et Brice Genre sont diplômés de la filière arts appliqués de l’Université du Mirail. Aujourd’hui, ils ont monté leur propre entreprise de design a+b. Regards croisés sur leurs parcours universitaire et professionnel.
Quel a été votre parcours universitaire à l’Université du Mirail ?
Hanika Perez : J’ai toujours dessiné et ai été attirée par les objets et je me suis dirigée dès le lycée vers un baccalauréat Arts Appliqués à Bordeaux. Après une prépa Cachan au lycée des Arènes, j’ai intégré la licence 3 Arts appliqués à l’Université du Mirail. Je suis diplômée du Master Arts appliqués. Nous avons ensuite très vite commencé à travailler avec Brice, nous étions indépendants mais nous collaborions sur tous les projets.
Brice Genre : Quant à moi, mon arrivée dans les arts plastiques s’est faite après quelques détours. J’ai obtenu un bac ES dans l’Aveyron, puis j’ai passé un an en IUT Gestion des entreprises. Je n’avais pas vraiment d’expérience, ni de culture artistique quand je me suis inscrit dans cette filière, juste l’envie... J’ai finalement poussé jusqu’au doctorat en arts appliqués que j'ai obtenu en 2009. J’ai toujours été sensible au travail autour de l’objet également. Peut-être le fait que mon grand-père et mon père aient exercé des métiers manuels.
Comment en êtes-vous venus à travailler ensemble ?
H et B : C’est à l’occasion d’une conférence que notre première collaboration professionnelle a eu lieu. Nos enseignants cherchaient deux étudiants bilingues français/espagnol pour présenter notre travail à des écoles d’art espagnoles en partenariat avec l’université du Mirail. Nous nous sommes très bien entendus. C’est à la suite de cette expérience, que nous avons décidé de présenter des concours de design ensemble. En 2007, nous avons été lauréats d’un concours de design pour créer du mobilier urbain dans un parc en Belgique (Concours Parckdesign). Nous avons aussi gagné le premier prix d’un concours de nouveau prototype de percolateur pour la marque Nespresso. Nous avons également travaillé pour la fabrication de mobilier urbain à Saint-Etienne. En 2011 nous avons officialiser notre collaboration par la création de la société a+b.
Quels souvenirs gardez-vous de vos études à l’Université ?
Hanika : Sans nul doute la variété des enseignements proposés. Le fait qu’on puisse toucher à tout dans notre filière. C’est vrai que nous n’avons pas les mêmes réseaux que les diplômés d’écoles de design, le design en est encore à ses balbutiements à l’université... Mais ce parcours différent, c’est ce qui fait aussi notre singularité et notre plus-value. L’apport des sciences humaines, le fait de savoir monter un projet, autrement que par la technique, c’est un plus dans une démarche créative. Nous apportons aussi une dimension critique aux projets sur lesquels nous travaillons.
Brice : Je souscris à ce que dit Hanika. Nous en sommes encore à la genèse de la discipline en milieu universitaire. Il y a encore peu de professeurs d’arts appliqués en design. C’est la même chose en matière de recherche. Pour ma part, j’aimerais enseigner à l’université mais les postes sont rares dans ce domaine.
Quels sont les futurs projets de a+b ?
H et B : Nous travaillons sur un projet d’aménagement du siège de la Fédération régionale des Travaux publics. Nous sommes également intégrés dans un projet de recherche prospective consistant en la conception d'objets pour de l'art-thérapie, le programme DAFTEH -dispositif artistique en milieu hospitalier-, conjointement avec LLA Creatis, les Hôpitaux de Toulouse et l’association d’innovation scientifique STARS. Nous travaillons également à l'auto-édition de certains de nos objets ; un site de vente en ligne verra le jour très prochainement...
Propos recueillis par Alexandra Guyard, Chargée de la communication, Université de Toulouse II-Le Mirail
Photo a+b
Hanika Perez : J’ai toujours dessiné et ai été attirée par les objets et je me suis dirigée dès le lycée vers un baccalauréat Arts Appliqués à Bordeaux. Après une prépa Cachan au lycée des Arènes, j’ai intégré la licence 3 Arts appliqués à l’Université du Mirail. Je suis diplômée du Master Arts appliqués. Nous avons ensuite très vite commencé à travailler avec Brice, nous étions indépendants mais nous collaborions sur tous les projets.
Brice Genre : Quant à moi, mon arrivée dans les arts plastiques s’est faite après quelques détours. J’ai obtenu un bac ES dans l’Aveyron, puis j’ai passé un an en IUT Gestion des entreprises. Je n’avais pas vraiment d’expérience, ni de culture artistique quand je me suis inscrit dans cette filière, juste l’envie... J’ai finalement poussé jusqu’au doctorat en arts appliqués que j'ai obtenu en 2009. J’ai toujours été sensible au travail autour de l’objet également. Peut-être le fait que mon grand-père et mon père aient exercé des métiers manuels.
Comment en êtes-vous venus à travailler ensemble ?
H et B : C’est à l’occasion d’une conférence que notre première collaboration professionnelle a eu lieu. Nos enseignants cherchaient deux étudiants bilingues français/espagnol pour présenter notre travail à des écoles d’art espagnoles en partenariat avec l’université du Mirail. Nous nous sommes très bien entendus. C’est à la suite de cette expérience, que nous avons décidé de présenter des concours de design ensemble. En 2007, nous avons été lauréats d’un concours de design pour créer du mobilier urbain dans un parc en Belgique (Concours Parckdesign). Nous avons aussi gagné le premier prix d’un concours de nouveau prototype de percolateur pour la marque Nespresso. Nous avons également travaillé pour la fabrication de mobilier urbain à Saint-Etienne. En 2011 nous avons officialiser notre collaboration par la création de la société a+b.
Quels souvenirs gardez-vous de vos études à l’Université ?
Hanika : Sans nul doute la variété des enseignements proposés. Le fait qu’on puisse toucher à tout dans notre filière. C’est vrai que nous n’avons pas les mêmes réseaux que les diplômés d’écoles de design, le design en est encore à ses balbutiements à l’université... Mais ce parcours différent, c’est ce qui fait aussi notre singularité et notre plus-value. L’apport des sciences humaines, le fait de savoir monter un projet, autrement que par la technique, c’est un plus dans une démarche créative. Nous apportons aussi une dimension critique aux projets sur lesquels nous travaillons.
Brice : Je souscris à ce que dit Hanika. Nous en sommes encore à la genèse de la discipline en milieu universitaire. Il y a encore peu de professeurs d’arts appliqués en design. C’est la même chose en matière de recherche. Pour ma part, j’aimerais enseigner à l’université mais les postes sont rares dans ce domaine.
Quels sont les futurs projets de a+b ?
H et B : Nous travaillons sur un projet d’aménagement du siège de la Fédération régionale des Travaux publics. Nous sommes également intégrés dans un projet de recherche prospective consistant en la conception d'objets pour de l'art-thérapie, le programme DAFTEH -dispositif artistique en milieu hospitalier-, conjointement avec LLA Creatis, les Hôpitaux de Toulouse et l’association d’innovation scientifique STARS. Nous travaillons également à l'auto-édition de certains de nos objets ; un site de vente en ligne verra le jour très prochainement...
Propos recueillis par Alexandra Guyard, Chargée de la communication, Université de Toulouse II-Le Mirail
Photo a+b