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Marion Forment, zoom sur une ancienne étudiante
Publié le 8 avril 2013 – Mis à jour le 26 octobre 2018
Marion Forment est diplômée en psychologie de la santé. Elle exerce aujourd’hui au Centre hospitalier Layné de Mont-de-Marsan.
Quel a été votre parcours universitaire ?
J’ai passé mon bac ES dans le Gers au lycée de Condom. Dès la terminale, j’étais intéressée par la sociologie et la psychologie. C’est finalement vers la psychologie que je me suis tournée. J’avais déjà pour idée de passer le concours d’éducateur spécialisé et de travailler dans le paramédical ou dans le social.
C’est à l’issue d’un stage effectué en licence au Centre hospitalier d’Auch que je me suis finalement déterminée pour le Master Psychologie clinique et de la santé (Psychopathologie et psychologie de la santé).
Quels souvenirs gardez-vous de vos études à l’Université du Mirail ?
La qualité des enseignements déjà. Aussi bien en TD qu’en amphi. Sur la dernière année de formation (M2) nous étions bien encadrés et motivés par nos professeurs (et je remercie tout particulièrement Mme Sordes pour la formation et Mme Manet pour les stages). La formation balayait aussi bien le côté théorique que le plan pratique.
Ces années d’études m’ont beaucoup enrichie, moi qui suis arrivée à l’université à seulement 17 ans, car je suis de fin d’année.
J’ai pu y mûrir mon projet, acquérir le recul nécessaire pour exercer le métier de psychologue, autour des notions de perte d’un être cher, d’accompagnement, la maladie, etc.
J’ai grandi en même temps que je suivais mes études.
Comment s’est passée votre insertion dans le monde du travail ?
Je suis sortie diplômée en juillet 2011. Il faut tout d’abord dire qu’avant même la fin de mes études, j’ai effectué plusieurs stages qui m’ont aidé à me déterminer.
En septembre 2011, j’ai d’abord été engagée dans un foyer occupationnel thérapeutique pour handicapés dans le Gers.
En décembre de cette même année, j’ai été embauchée à mi-temps au centre hospitalier Layné de Mont-de-Marsan dans les Landes. En mai 2012, j’ai passé un concours pour être titularisée. Et depuis septembre dernier, j’exerce donc dans la psychologie clinique toujours à Mont-de-Marsan à temps plein.
En quoi consiste votre travail aujourd’hui ?
J’interviens au centre de coordination en cancérologie dans le dispositif d’annonce de la maladie. J’accompagne des patients et leurs familles lors de l’annonce du diagnostic mais également dans l’acceptation de la maladie, le suivi, le retour à l’emploi ou les soins palliatifs et la fin de vie en étroite collaboration avec les oncologues, les chirurgiens, les médecins et les équipes soignantes. J’interviens également au service de consultations de la douleur de Mont-de-Marsan.
J’aime particulièrement le travail que j’exerce aujourd’hui, l’autonomie dont je bénéficie et la variété des situations que je peux rencontrer. A l’avenir, j’aspire à gagner en responsabilité, à faire évoluer mon poste, à travailler dans le domaine des urgences par exemple. Même si je n’exclue pas d’intervenir un jour dans le libéral, le travail en institution me convient parfaitement.
Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui souhaiterait travailler dans votre domaine ?
Ne pas se contenter d’aller en cours. Faire des stages le plus tôt possible et même si ce n’est pas obligatoire, moi c’est ce qui m’a donné la motivation. Faire du terrain est essentiel. Et puis, même si on travaille et qu’on a les diplômes, continuer à se former, se documenter.
Il y a pas mal de postes dans ce secteur qui est en perpétuelle évolution, mais il faut accepter d’être mobile géographiquement bien sûr, mais aussi de s’ouvrir à la diversité des patients et des situations qu’on peut rencontrer.
Propos recueillis par Alexandra Guyard, responsable de la communication, Université de Toulouse II-Le Mirail
J’ai passé mon bac ES dans le Gers au lycée de Condom. Dès la terminale, j’étais intéressée par la sociologie et la psychologie. C’est finalement vers la psychologie que je me suis tournée. J’avais déjà pour idée de passer le concours d’éducateur spécialisé et de travailler dans le paramédical ou dans le social.
C’est à l’issue d’un stage effectué en licence au Centre hospitalier d’Auch que je me suis finalement déterminée pour le Master Psychologie clinique et de la santé (Psychopathologie et psychologie de la santé).
Quels souvenirs gardez-vous de vos études à l’Université du Mirail ?
La qualité des enseignements déjà. Aussi bien en TD qu’en amphi. Sur la dernière année de formation (M2) nous étions bien encadrés et motivés par nos professeurs (et je remercie tout particulièrement Mme Sordes pour la formation et Mme Manet pour les stages). La formation balayait aussi bien le côté théorique que le plan pratique.
Ces années d’études m’ont beaucoup enrichie, moi qui suis arrivée à l’université à seulement 17 ans, car je suis de fin d’année.
J’ai pu y mûrir mon projet, acquérir le recul nécessaire pour exercer le métier de psychologue, autour des notions de perte d’un être cher, d’accompagnement, la maladie, etc.
J’ai grandi en même temps que je suivais mes études.
Comment s’est passée votre insertion dans le monde du travail ?
Je suis sortie diplômée en juillet 2011. Il faut tout d’abord dire qu’avant même la fin de mes études, j’ai effectué plusieurs stages qui m’ont aidé à me déterminer.
En septembre 2011, j’ai d’abord été engagée dans un foyer occupationnel thérapeutique pour handicapés dans le Gers.
En décembre de cette même année, j’ai été embauchée à mi-temps au centre hospitalier Layné de Mont-de-Marsan dans les Landes. En mai 2012, j’ai passé un concours pour être titularisée. Et depuis septembre dernier, j’exerce donc dans la psychologie clinique toujours à Mont-de-Marsan à temps plein.
En quoi consiste votre travail aujourd’hui ?
J’interviens au centre de coordination en cancérologie dans le dispositif d’annonce de la maladie. J’accompagne des patients et leurs familles lors de l’annonce du diagnostic mais également dans l’acceptation de la maladie, le suivi, le retour à l’emploi ou les soins palliatifs et la fin de vie en étroite collaboration avec les oncologues, les chirurgiens, les médecins et les équipes soignantes. J’interviens également au service de consultations de la douleur de Mont-de-Marsan.
J’aime particulièrement le travail que j’exerce aujourd’hui, l’autonomie dont je bénéficie et la variété des situations que je peux rencontrer. A l’avenir, j’aspire à gagner en responsabilité, à faire évoluer mon poste, à travailler dans le domaine des urgences par exemple. Même si je n’exclue pas d’intervenir un jour dans le libéral, le travail en institution me convient parfaitement.
Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui souhaiterait travailler dans votre domaine ?
Ne pas se contenter d’aller en cours. Faire des stages le plus tôt possible et même si ce n’est pas obligatoire, moi c’est ce qui m’a donné la motivation. Faire du terrain est essentiel. Et puis, même si on travaille et qu’on a les diplômes, continuer à se former, se documenter.
Il y a pas mal de postes dans ce secteur qui est en perpétuelle évolution, mais il faut accepter d’être mobile géographiquement bien sûr, mais aussi de s’ouvrir à la diversité des patients et des situations qu’on peut rencontrer.
Propos recueillis par Alexandra Guyard, responsable de la communication, Université de Toulouse II-Le Mirail