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Mylène Régnier, zoom sur une ancienne étudiante
Publié le 11 septembre 2018 – Mis à jour le 13 novembre 2018
Diplômée en anglais, Mylène Régnier est auteure et traductrice littéraire. Elle a déjà publié deux de ses 5 tomes "Myria" aux éditions MxM Bookmark.
Quel a été votre parcours universitaire et pourquoi avoir choisi l’UT2J ? Aviez-vous un projet professionnel ou des attentes particulières au moment de votre choix ?
Le choix de venir à l’UT2J a d’abord été un choix géographique. Habitant la région, c’était assez évident de continuer mes études sur Toulouse et donc de venir à l’Université Toulouse – Jean Jaurès, Mirail à l’époque.
Je me suis inscrite après le lycée, en LLCE anglais jusqu’en M1. Durant ma première année, j’avais fait le choix d’un double cursus avec l’apprentissage du japonais. Je me suis finalement ravisée en 2ème année, ne gardant que l’anglais. Ce double cursus était trop lourd à porter en terme de quantité de travail. Je commençais tout juste à apprendre le japonais et par rapport à d’autres qui le pratiquaient déjà, j’accumulais trop de retard. J’ai finalement décidé de ne garder que certaines options comme la civilisation et de me concentrer sur l’anglais.
Je n’avais pas d’attentes particulières. J’avais fait ces choix, tout simplement parce que c’étaient les matières avec lesquelles j’avais le plus de facilités en sortant du lycée. Contrairement à mes camarades de classe, je n’avais pas d’idée précise sur ma future profession. Je savais que je voulais m’orienter vers la recherche ou la culture, mais sans un métier précis en tête. C’est venu un peu plus tard.
Quels souvenirs gardez-vous de l’université ? Que vous a-t-elle apporté ?
Pour la petite anecdote, aujourd’hui je suis traductrice, alors que durant mon cursus, c’était la matière dans laquelle j’étais la moins bonne. Ceci dit, je garde un très bon souvenir de mes études. J’ai beaucoup appris et ça me sert énormément aujourd’hui dans ma vie professionnelle. Notamment au niveau culturel. La plupart des livres littéraires que je traduis, sont écris par des Anglais ou des Américains. Il faut forcément savoir de quoi on parle, même si l’on suit ce qui est déjà écrit, il faut avoir une connaissance du contexte culturel pour traduire au plus juste. Je suis également auteure, et même en tant qu’auteur, mes années à l’UT2J m’ont permis d’acquérir une certaine ouverture d’esprit que l’on n’apprend pas forcément ailleurs. À l’université en général et dans mon cursus en particulier, nous sommes amenés à faire beaucoup de rencontres différentes, parler différentes langues, s’ouvrir à différentes cultures.
Et après ? Pouvez-vous me parler de votre insertion professionnelle ?
Pendant mes études à l’université, afin de mettre toutes les chances de mon côté et de perfectionner mon anglais, je partais, tous les étés, travailler en Angleterre. J’ai terminé mon M1 à Toulouse, puis continué un M2 à Bordeaux. À la suite de quoi j’ai décidé de continuer ma formation et souhaitais intégrer des écoles de traduction, mais il y a beaucoup d’élus et peu de places. Ne réussissant pas à y rentrer, j’ai finalement décidé de postuler dans des maisons d’édition. Au bout d’une année, mes démarches pour intégrer ces maisons d’éditions en tant que traductrice n’aboutissaient pas. On me répété souvent que je n’avais pas assez d’expérience pour être traductrice littéraire. Finalement, je me suis dit que j’allais me faire cette place toute seule et est donc décidé de me mettre en auto-entrepreneure, à mon compte, en tant que traductrice indépendante. J’ai démarré en faisant beaucoup de traductions techniques, des manuels, ce genre de travaux. C’était surtout un travail alimentaire, car beaucoup moins valorisant que de faire des traductions littéraires. Au bout de 2, 3 ans, j’ai recommencé à démarcher des maisons d’édition. Il s’est avéré que j’ai eu deux réponses positives ! Petit à petit, j’ai pu commencer à acquérir une certaine expérience en traduction littéraire, pour finalement abandonner complètement la traduction technique.
Vous êtes traductrice, mais également auteure. Pouvez-vous nous en dire plus ?
J’ai toujours aimé écrire. J’écrivais pour le plaisir chez moi et à mes heures perdues de petites histoires. Lorsque j’ai démarré, la maison d’édition pour laquelle je travaille aujourd’hui, ouvrait une toute nouvelle collection. C’est d’ailleurs pour les besoins de cette nouvelle collection qu’ils cherchaient des traducteurs supplémentaires et que j’ai donc été embauchée. Il se trouve que l’histoire que j’avais écrite, pour le plaisir de mon côté, rentrait complètement dans le thème de cette nouvelle collection. J’ai demandé si je pouvais leur montrer mes écrits et ça leur a beaucoup plu ! Je suis aujourd’hui traductrice et auteure dans cette même maison d’édition. J’ai sorti le premier tome à l’automne dernier et le deuxième tout récemment, le tome 3 est en préparation !
Un conseil à donner aux étudiants pour la suite de leur parcours ?
Il faut être très patient ! Tout n’arrive pas tout de suite, j’en suis la preuve, mais il faut aller jusqu’au bout et ne rien lâcher. C’est en ça que l’université peut être très formatrice. On nous apprend à devenir indépendant, à savoir aller chercher l’information et se donner les moyens d’y arriver. On ne m’a jamais mâché le travail, on m’a parfois même découragé, mais aujourd’hui j’ai le privilège de faire le travail que j’aime et que j’ai choisi et c’est le plus important.
Voir son site internet
Le choix de venir à l’UT2J a d’abord été un choix géographique. Habitant la région, c’était assez évident de continuer mes études sur Toulouse et donc de venir à l’Université Toulouse – Jean Jaurès, Mirail à l’époque.
Je me suis inscrite après le lycée, en LLCE anglais jusqu’en M1. Durant ma première année, j’avais fait le choix d’un double cursus avec l’apprentissage du japonais. Je me suis finalement ravisée en 2ème année, ne gardant que l’anglais. Ce double cursus était trop lourd à porter en terme de quantité de travail. Je commençais tout juste à apprendre le japonais et par rapport à d’autres qui le pratiquaient déjà, j’accumulais trop de retard. J’ai finalement décidé de ne garder que certaines options comme la civilisation et de me concentrer sur l’anglais.
Je n’avais pas d’attentes particulières. J’avais fait ces choix, tout simplement parce que c’étaient les matières avec lesquelles j’avais le plus de facilités en sortant du lycée. Contrairement à mes camarades de classe, je n’avais pas d’idée précise sur ma future profession. Je savais que je voulais m’orienter vers la recherche ou la culture, mais sans un métier précis en tête. C’est venu un peu plus tard.
Quels souvenirs gardez-vous de l’université ? Que vous a-t-elle apporté ?
Pour la petite anecdote, aujourd’hui je suis traductrice, alors que durant mon cursus, c’était la matière dans laquelle j’étais la moins bonne. Ceci dit, je garde un très bon souvenir de mes études. J’ai beaucoup appris et ça me sert énormément aujourd’hui dans ma vie professionnelle. Notamment au niveau culturel. La plupart des livres littéraires que je traduis, sont écris par des Anglais ou des Américains. Il faut forcément savoir de quoi on parle, même si l’on suit ce qui est déjà écrit, il faut avoir une connaissance du contexte culturel pour traduire au plus juste. Je suis également auteure, et même en tant qu’auteur, mes années à l’UT2J m’ont permis d’acquérir une certaine ouverture d’esprit que l’on n’apprend pas forcément ailleurs. À l’université en général et dans mon cursus en particulier, nous sommes amenés à faire beaucoup de rencontres différentes, parler différentes langues, s’ouvrir à différentes cultures.
Et après ? Pouvez-vous me parler de votre insertion professionnelle ?
Pendant mes études à l’université, afin de mettre toutes les chances de mon côté et de perfectionner mon anglais, je partais, tous les étés, travailler en Angleterre. J’ai terminé mon M1 à Toulouse, puis continué un M2 à Bordeaux. À la suite de quoi j’ai décidé de continuer ma formation et souhaitais intégrer des écoles de traduction, mais il y a beaucoup d’élus et peu de places. Ne réussissant pas à y rentrer, j’ai finalement décidé de postuler dans des maisons d’édition. Au bout d’une année, mes démarches pour intégrer ces maisons d’éditions en tant que traductrice n’aboutissaient pas. On me répété souvent que je n’avais pas assez d’expérience pour être traductrice littéraire. Finalement, je me suis dit que j’allais me faire cette place toute seule et est donc décidé de me mettre en auto-entrepreneure, à mon compte, en tant que traductrice indépendante. J’ai démarré en faisant beaucoup de traductions techniques, des manuels, ce genre de travaux. C’était surtout un travail alimentaire, car beaucoup moins valorisant que de faire des traductions littéraires. Au bout de 2, 3 ans, j’ai recommencé à démarcher des maisons d’édition. Il s’est avéré que j’ai eu deux réponses positives ! Petit à petit, j’ai pu commencer à acquérir une certaine expérience en traduction littéraire, pour finalement abandonner complètement la traduction technique.
Vous êtes traductrice, mais également auteure. Pouvez-vous nous en dire plus ?
J’ai toujours aimé écrire. J’écrivais pour le plaisir chez moi et à mes heures perdues de petites histoires. Lorsque j’ai démarré, la maison d’édition pour laquelle je travaille aujourd’hui, ouvrait une toute nouvelle collection. C’est d’ailleurs pour les besoins de cette nouvelle collection qu’ils cherchaient des traducteurs supplémentaires et que j’ai donc été embauchée. Il se trouve que l’histoire que j’avais écrite, pour le plaisir de mon côté, rentrait complètement dans le thème de cette nouvelle collection. J’ai demandé si je pouvais leur montrer mes écrits et ça leur a beaucoup plu ! Je suis aujourd’hui traductrice et auteure dans cette même maison d’édition. J’ai sorti le premier tome à l’automne dernier et le deuxième tout récemment, le tome 3 est en préparation !
Un conseil à donner aux étudiants pour la suite de leur parcours ?
Il faut être très patient ! Tout n’arrive pas tout de suite, j’en suis la preuve, mais il faut aller jusqu’au bout et ne rien lâcher. C’est en ça que l’université peut être très formatrice. On nous apprend à devenir indépendant, à savoir aller chercher l’information et se donner les moyens d’y arriver. On ne m’a jamais mâché le travail, on m’a parfois même découragé, mais aujourd’hui j’ai le privilège de faire le travail que j’aime et que j’ai choisi et c’est le plus important.
Voir son site internet