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Nadeschda Musshafen, zoom sur une ancienne étudiante
Publié le 3 février 2012 – Mis à jour le 26 octobre 2018
Nadeschda Musshafen, diplômée de LEA, est aujourd’hui chargée de projet pour l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII). Elle est installée aux Pays-Bas.
En quoi consiste votre travail aujourd’hui ?
Je travaille au sein d’une agence gouvernementale française placée sous la double tutelle des ministres chargés de l’Économie et de l’Aménagement du territoire.
Notre réseau comprend 27 bureaux et correspondants répartis dans le monde entier.
Notre mission va de la prospection à l’accompagnement de projets d’investissement greenfield (NB créateurs d'emplois) portés par des sociétés à capitaux étrangers, en passant par la promotion sur la scène internationale du territoire français.
Nous sommes seulement deux chargés d’affaires dans l’agence des Pays-Bas. Mon travail au quotidien consiste à identifier les sociétés susceptibles d’être dans notre cœur de cible via l’analyse de la presse économique, les classements internationaux…etc, à les prospecter par des prises de contact de haut niveau avec les dirigeants des entreprises, à les convaincre de considérer la France comme potentiel pays d’accueil de leur projet d’investissement, et enfin à les accompagner tout au long du processus d’implantation.
Notre but est de valoriser la France pour inciter ces décideurs à développer des activités sur le territoire français, en mettant en valeur nos atouts : la qualité des infrastructures, la réputation de nos formations, le crédit d’impôt recherche, notre politique de R&D…etc.
Aux Pays-Bas, c’est cependant souvent la taille du marché hexagonal qui va les convaincre de s’installer chez nous. En France, nous avons quatre fois plus de consommateurs qu’en Hollande !
Les Pays-Bas ont une fiscalité très attractive pour les sociétés étrangères, et de nombreux sièges européens de firmes internationales sont en conséquence implantés ici. C’est aussi une de nos cibles de prospection puisque s’y prennent généralement les décisions d’expansion européenne.
Comment avez-vous commencé votre carrière ?
Je suis rentrée à l’agence grâce à un stage que j’ai trouvé via à une plate-forme d’offre d’emplois tout simplement. C’est ainsi que j’ai d’abord intégré la cellule d’intelligence économique et territoriale de l’agence.
Avant même la fin de mon stage, j’ai eu la chance d’être embauchée en CDI. Trois ans plus tard, la Directrice du bureau Benelux m’a convaincue de rejoindre son équipe – nous avions eu l’occasion de travailler ensemble par le passé sur des sujets transverses et avions beaucoup apprécié cette collaboration.
Pour moi, tout n’a finalement été qu’une histoire de rencontres et de hasard!
Quel a été votre parcours à l’UTM ?
J’ai fait toutes mes études supérieures à l’Université de Toulouse II-Le Mirail en Langues étrangères appliquées (Affaires économiques internationales). Depuis mon bac ES en 2000 jusqu’à l’obtention de mon master 2 en 2006.
J’avoue qu’à l’origine, mon inscription dans cette filière a plutôt été le fruit du hasard même si j’ai toujours été passionnée d’économie et de langues étrangères.
Que retiendriez-vous de l’enseignement à l’Université de Toulouse II-Le Mirail ?
Je retiendrai la diversité des matières enseignées, des textes parfois littéraires aux cours d’économie du développement en passant par les stages. Cela nous permet d’avoir très rapidement un pied dans la vie active et un aperçu de la vie en entreprise.
A l’université, on nous enseigne certes un « contenu » très utile, des théories, des règles, des cas pratiques…etc mais selon moi on nous enseigne aussi et surtout à pratiquer ce que j’appellerai une gymnastique intellectuelle et c’est cette dernière je pense qui donne les clés d’une réussite professionnelle.
Plus concrètement, je suis contente d’avoir pu m’aguerrir en Master 2 aux techniques de présentations orales devant un public. J’avoue qu’il s’est agi là d'un bon banc d’essai pour ma future vie professionnelle.
Un message aux étudiants qui souhaiteraient faire LEA comme vous ?
Faire des stages très tôt et très vite. Rester ouvert et flexible à toutes les opportunités.
Propos recueillis par Alexandra Guyard, Chargée de la communication de l’Université de Toulouse II-le Mirail
Je travaille au sein d’une agence gouvernementale française placée sous la double tutelle des ministres chargés de l’Économie et de l’Aménagement du territoire.
Notre réseau comprend 27 bureaux et correspondants répartis dans le monde entier.
Notre mission va de la prospection à l’accompagnement de projets d’investissement greenfield (NB créateurs d'emplois) portés par des sociétés à capitaux étrangers, en passant par la promotion sur la scène internationale du territoire français.
Nous sommes seulement deux chargés d’affaires dans l’agence des Pays-Bas. Mon travail au quotidien consiste à identifier les sociétés susceptibles d’être dans notre cœur de cible via l’analyse de la presse économique, les classements internationaux…etc, à les prospecter par des prises de contact de haut niveau avec les dirigeants des entreprises, à les convaincre de considérer la France comme potentiel pays d’accueil de leur projet d’investissement, et enfin à les accompagner tout au long du processus d’implantation.
Notre but est de valoriser la France pour inciter ces décideurs à développer des activités sur le territoire français, en mettant en valeur nos atouts : la qualité des infrastructures, la réputation de nos formations, le crédit d’impôt recherche, notre politique de R&D…etc.
Aux Pays-Bas, c’est cependant souvent la taille du marché hexagonal qui va les convaincre de s’installer chez nous. En France, nous avons quatre fois plus de consommateurs qu’en Hollande !
Les Pays-Bas ont une fiscalité très attractive pour les sociétés étrangères, et de nombreux sièges européens de firmes internationales sont en conséquence implantés ici. C’est aussi une de nos cibles de prospection puisque s’y prennent généralement les décisions d’expansion européenne.
Comment avez-vous commencé votre carrière ?
Je suis rentrée à l’agence grâce à un stage que j’ai trouvé via à une plate-forme d’offre d’emplois tout simplement. C’est ainsi que j’ai d’abord intégré la cellule d’intelligence économique et territoriale de l’agence.
Avant même la fin de mon stage, j’ai eu la chance d’être embauchée en CDI. Trois ans plus tard, la Directrice du bureau Benelux m’a convaincue de rejoindre son équipe – nous avions eu l’occasion de travailler ensemble par le passé sur des sujets transverses et avions beaucoup apprécié cette collaboration.
Pour moi, tout n’a finalement été qu’une histoire de rencontres et de hasard!
Quel a été votre parcours à l’UTM ?
J’ai fait toutes mes études supérieures à l’Université de Toulouse II-Le Mirail en Langues étrangères appliquées (Affaires économiques internationales). Depuis mon bac ES en 2000 jusqu’à l’obtention de mon master 2 en 2006.
J’avoue qu’à l’origine, mon inscription dans cette filière a plutôt été le fruit du hasard même si j’ai toujours été passionnée d’économie et de langues étrangères.
Que retiendriez-vous de l’enseignement à l’Université de Toulouse II-Le Mirail ?
Je retiendrai la diversité des matières enseignées, des textes parfois littéraires aux cours d’économie du développement en passant par les stages. Cela nous permet d’avoir très rapidement un pied dans la vie active et un aperçu de la vie en entreprise.
A l’université, on nous enseigne certes un « contenu » très utile, des théories, des règles, des cas pratiques…etc mais selon moi on nous enseigne aussi et surtout à pratiquer ce que j’appellerai une gymnastique intellectuelle et c’est cette dernière je pense qui donne les clés d’une réussite professionnelle.
Plus concrètement, je suis contente d’avoir pu m’aguerrir en Master 2 aux techniques de présentations orales devant un public. J’avoue qu’il s’est agi là d'un bon banc d’essai pour ma future vie professionnelle.
Un message aux étudiants qui souhaiteraient faire LEA comme vous ?
Faire des stages très tôt et très vite. Rester ouvert et flexible à toutes les opportunités.
Propos recueillis par Alexandra Guyard, Chargée de la communication de l’Université de Toulouse II-le Mirail