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Philippe Bédué, zoom sur un ancien étudiant
Publié le 9 novembre 2017 – Mis à jour le 26 octobre 2018
Graphiste indépendant, Philippe Bédué a complété sa formation et son expérience professionnelle en suivant une L1 et L2 en arts plastiques à l’UT2J.
Quel est votre cursus et pourquoi avoir choisi l’UT2J ? Quelles étaient vos attentes ?
Je suis de Castelnaudary et lorsque j’ai voulu entamer des études universitaires dans le domaine de l’art, je me suis naturellement tourné vers l’Université Toulouse – Jean Jaurès (à l’époque Université Toulouse 2 – Le Mirail).
J’ai choisi de suivre une licence en arts plastiques. Ce que je recherchais, c’était l’aspect théorique de la création artistique et une plus solide culture générale.
Avant l’université, j’ai en effet suivi des formations et eu un parcours professionnel très techniques : bac pro communication graphique et plusieurs expériences en infographie, dessin, etc.
Concernant mes attentes, j’avais surtout très envie d’apprendre. Je voulais approfondir mes connaissances en art. Et puis, j’avais essentiellement besoin d’une assurance supplémentaire pour affronter le milieu professionnel. Sur tous les points mes attentes ont été complètement comblées. J’ai même fait des découvertes étonnantes notamment à travers la philosophie, discipline que je ne connaissais pas.
Justement concernant les cours et votre vie sur le campus, pouvez-vous nous en dire plus ? Qu’est-ce qui vous le plus marqué ? Quels souvenirs en avez-vous ?
Ce qui m’a le plus marqué ? Et bien, je dirais les cours d’histoire de l’art. Une grande découverte également. C’est ce qui m’a véritablement permis d’avoir un autre regard sur l’art contemporain. J’y étais complétement hermétique. J’ai aussi pu développer un réel esprit critique sur les productions de ce mouvement artistique.
J’ai également le souvenir de très bons professeurs en particulier en histoire de l’art. Et puis, des travaux pratiques en art conceptuel m’ont beaucoup amusé.
Pour ce qui est de la vie sur le campus, je n’y participais pas beaucoup. J’avais plus de 25 ans quand j’étais à la fac et avais pas mal d’écart d’âge avec les autres étudiants. Mais cela m’arrivait de sortir avec certains camarades avec qui je travaillais sur des projets d’étude.
Quelle profession exercez-vous aujourd’hui ?
Je suis graphiste à mon compte.
À la fin de la 2ème année de licence, j’ai été embauché comme graphiste à Auterive. J’y suis resté 3 ans.
J’ai ensuite poursuivi une nouvelle formation, cette fois-ci en 3D Cinemax. Mais les débouchés existent surtout dans l’industrie et en cabinet d’architecte, ce qui ne me convenait pas trop.
Mon rêve, c’était d’ouvrir une boutique, à Toulouse, dédiée au graphisme et à l’infographie. Mais ce projet n’était pas très sûr. Alors je me suis déclaré auto-entrepreneur. Je propose tout type de travaux en graphisme et travaille de chez moi. Ce qui n’est pas négligeable.
Récemment, je me suis diversifié en colorisant des photos anciennes, tout d’abord à titre personnel et puis je l’ai proposé à titre professionnel. J’aime beaucoup la colorisation cela me rappelle la peinture et demande de la technique.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants souhaitant suivre un parcours similaire au vôtre ?
Un premier conseil, c’est d’être très ouvert d’esprit. Cela facilite les choses dans le relationnel et permet, entre autres, d’obtenir des opportunités professionnelles plus nombreuses. Un client fera plus confiance à quelqu’un de sérieux qu’à quelqu’un de créatif.
Et puis, faire preuve de rigueur, de patience, d’abstraction et d’écoute. Arriver à se détacher de son style propre et bien cerner les besoins.
Pour finir, je pourrais conseiller de prendre toutes les opportunités permettant de pratiquer : engagement associatif, petits boulots, etc.
À si, une dernière chose, ne pas hésiter à utiliser les travaux réalisés durant ses études. Les miens m’ont rendu service lors de la création de mon premier book.
Propos recueillis par Marguerite Boulle (service communication)
Je suis de Castelnaudary et lorsque j’ai voulu entamer des études universitaires dans le domaine de l’art, je me suis naturellement tourné vers l’Université Toulouse – Jean Jaurès (à l’époque Université Toulouse 2 – Le Mirail).
J’ai choisi de suivre une licence en arts plastiques. Ce que je recherchais, c’était l’aspect théorique de la création artistique et une plus solide culture générale.
Avant l’université, j’ai en effet suivi des formations et eu un parcours professionnel très techniques : bac pro communication graphique et plusieurs expériences en infographie, dessin, etc.
Concernant mes attentes, j’avais surtout très envie d’apprendre. Je voulais approfondir mes connaissances en art. Et puis, j’avais essentiellement besoin d’une assurance supplémentaire pour affronter le milieu professionnel. Sur tous les points mes attentes ont été complètement comblées. J’ai même fait des découvertes étonnantes notamment à travers la philosophie, discipline que je ne connaissais pas.
Justement concernant les cours et votre vie sur le campus, pouvez-vous nous en dire plus ? Qu’est-ce qui vous le plus marqué ? Quels souvenirs en avez-vous ?
Ce qui m’a le plus marqué ? Et bien, je dirais les cours d’histoire de l’art. Une grande découverte également. C’est ce qui m’a véritablement permis d’avoir un autre regard sur l’art contemporain. J’y étais complétement hermétique. J’ai aussi pu développer un réel esprit critique sur les productions de ce mouvement artistique.
J’ai également le souvenir de très bons professeurs en particulier en histoire de l’art. Et puis, des travaux pratiques en art conceptuel m’ont beaucoup amusé.
Pour ce qui est de la vie sur le campus, je n’y participais pas beaucoup. J’avais plus de 25 ans quand j’étais à la fac et avais pas mal d’écart d’âge avec les autres étudiants. Mais cela m’arrivait de sortir avec certains camarades avec qui je travaillais sur des projets d’étude.
Quelle profession exercez-vous aujourd’hui ?
Je suis graphiste à mon compte.
À la fin de la 2ème année de licence, j’ai été embauché comme graphiste à Auterive. J’y suis resté 3 ans.
J’ai ensuite poursuivi une nouvelle formation, cette fois-ci en 3D Cinemax. Mais les débouchés existent surtout dans l’industrie et en cabinet d’architecte, ce qui ne me convenait pas trop.
Mon rêve, c’était d’ouvrir une boutique, à Toulouse, dédiée au graphisme et à l’infographie. Mais ce projet n’était pas très sûr. Alors je me suis déclaré auto-entrepreneur. Je propose tout type de travaux en graphisme et travaille de chez moi. Ce qui n’est pas négligeable.
Récemment, je me suis diversifié en colorisant des photos anciennes, tout d’abord à titre personnel et puis je l’ai proposé à titre professionnel. J’aime beaucoup la colorisation cela me rappelle la peinture et demande de la technique.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants souhaitant suivre un parcours similaire au vôtre ?
Un premier conseil, c’est d’être très ouvert d’esprit. Cela facilite les choses dans le relationnel et permet, entre autres, d’obtenir des opportunités professionnelles plus nombreuses. Un client fera plus confiance à quelqu’un de sérieux qu’à quelqu’un de créatif.
Et puis, faire preuve de rigueur, de patience, d’abstraction et d’écoute. Arriver à se détacher de son style propre et bien cerner les besoins.
Pour finir, je pourrais conseiller de prendre toutes les opportunités permettant de pratiquer : engagement associatif, petits boulots, etc.
À si, une dernière chose, ne pas hésiter à utiliser les travaux réalisés durant ses études. Les miens m’ont rendu service lors de la création de mon premier book.
Propos recueillis par Marguerite Boulle (service communication)