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Thibaut de Rouvray, zoom sur un ancien étudiant
Publié le 22 novembre 2011 – Mis à jour le 26 octobre 2018
Thibaut de Rouvray a étudié l'histoire entre 1993 et 1998. Il est aujourd'hui conservateur des antiquités et objets d'art des Hautes-Pyrénées.
Présentez-vous en quelques mots...
Je suis né le 9 juillet 1974 à Rodez (Aveyron), un département riche en vestiges et en archives ce qui a nourri très tôt ma passion pour l'histoire puis l'archéologie de la période médiévale. Ma maîtrise portait sur l'inventaire archéologique du canton d'Estaing puis mon DEA sur la notion de ville et de réseau urbain en Rouergue au Moyen-âge, mention TB, 1998.
En parallèle, j'ai mené des inventaires pour le service régional de l'archéologie amenant des découvertes : monnaies gauloises, pietà du XVIeme siècle.
J'ai été administrateur de la cathédrale de Rodez et membre de la Société des Lettres, sciences et arts de l'Aveyron et président de l'association de restauration de l'église de Servières (commune de Villecomtal, Aveyron).
Mais les débouchés sont rares quand on ne souhaite pas passer les concours de l'enseignement, dès lors d'autres métiers s'imposent : aide documentaliste et libraire dans un Centre départemental de documentation pédagogique puis peintre décorateur et même conducteur de remontées mécaniques à Cauterets (65).
Dans les Pyrénées depuis 2005, j'ai été guide le temps d'un été au musée national du châteauu de Pau et depuis 2008 animateur et formateur dans une société d'apiculteurs.
J'exerce en parallèle mes fonctions de conservateur des antiquités et objets d'art (caoa) des Hautes-Pyrénées depuis avril 2011.
Cela me permet de retrouver mes premières amours, à savoir l'histoire et l'histoire de l'art, de conseiller des élus tout en rencontrant des restaurateurs, même si ce travail nécessiterait un temps plein.
Vos années Mirail….
Mes études au Mirail ont été l'occasion d'acquérir une méthode de travail et d'accéder à des documents (il n'y avait pas internet à l'époque!) et des enseignements dispensés par des professeurs de grande qualité.
J'en ai gardé une manière très "universitaire" de travailler : fiches, plans construits en trois parties, argumentaire et capacité d'expression et de vulgarisation (très utile lorsqu'on est guide et animateur).
Cela n'a pas toujours été facile durant les premières années de Fac, lorsqu'on doit suivre des matières qui n'intéressent pas toujours mais font partie du cursus de DEUG et de licence.
Il y a eu aussi les amphis bondés, les travaux, les bâtiments vétustes de l'ancien UFR d'Histoire-Géographie et les manifs mais tout cela fait partie de la vie étudiante.
En plus de la formation d'historien-géographe j'ai pu sans souci d'organisation suivre les cours d'histoire des arts et d'archéologie ce qui a été un vrai enrichissement pour moi.
Vos conseils à l’étudiant d’aujourd’hui qui souhaiterait étudier l’histoire à l’Université du Mirail ?
Lorsque j'ai étudié au Mirail (entre 1993 et 1998), la formation en histoire attirait beaucoup d'étudiants que l'on retrouve à présent dans toute la région et ailleurs avec des évolutions professionnelles très diverses.
Tous n'ont pas trouvé du travail dans le domaine précis de ces études comme c'est le cas pour moi mais leur passion première n'est jamais bien loin.
Si la motivation et la passion sont là au départ, avec juste ce qu'il faut de rigueur, étudier l'histoire au Mirail sera un réel plaisir.
Propos recueillis par Alexandra Guyard, Service Communication
Photo Thibaut de Rouvray
Je suis né le 9 juillet 1974 à Rodez (Aveyron), un département riche en vestiges et en archives ce qui a nourri très tôt ma passion pour l'histoire puis l'archéologie de la période médiévale. Ma maîtrise portait sur l'inventaire archéologique du canton d'Estaing puis mon DEA sur la notion de ville et de réseau urbain en Rouergue au Moyen-âge, mention TB, 1998.
En parallèle, j'ai mené des inventaires pour le service régional de l'archéologie amenant des découvertes : monnaies gauloises, pietà du XVIeme siècle.
J'ai été administrateur de la cathédrale de Rodez et membre de la Société des Lettres, sciences et arts de l'Aveyron et président de l'association de restauration de l'église de Servières (commune de Villecomtal, Aveyron).
Mais les débouchés sont rares quand on ne souhaite pas passer les concours de l'enseignement, dès lors d'autres métiers s'imposent : aide documentaliste et libraire dans un Centre départemental de documentation pédagogique puis peintre décorateur et même conducteur de remontées mécaniques à Cauterets (65).
Dans les Pyrénées depuis 2005, j'ai été guide le temps d'un été au musée national du châteauu de Pau et depuis 2008 animateur et formateur dans une société d'apiculteurs.
J'exerce en parallèle mes fonctions de conservateur des antiquités et objets d'art (caoa) des Hautes-Pyrénées depuis avril 2011.
Cela me permet de retrouver mes premières amours, à savoir l'histoire et l'histoire de l'art, de conseiller des élus tout en rencontrant des restaurateurs, même si ce travail nécessiterait un temps plein.
Vos années Mirail….
Mes études au Mirail ont été l'occasion d'acquérir une méthode de travail et d'accéder à des documents (il n'y avait pas internet à l'époque!) et des enseignements dispensés par des professeurs de grande qualité.
J'en ai gardé une manière très "universitaire" de travailler : fiches, plans construits en trois parties, argumentaire et capacité d'expression et de vulgarisation (très utile lorsqu'on est guide et animateur).
Cela n'a pas toujours été facile durant les premières années de Fac, lorsqu'on doit suivre des matières qui n'intéressent pas toujours mais font partie du cursus de DEUG et de licence.
Il y a eu aussi les amphis bondés, les travaux, les bâtiments vétustes de l'ancien UFR d'Histoire-Géographie et les manifs mais tout cela fait partie de la vie étudiante.
En plus de la formation d'historien-géographe j'ai pu sans souci d'organisation suivre les cours d'histoire des arts et d'archéologie ce qui a été un vrai enrichissement pour moi.
Vos conseils à l’étudiant d’aujourd’hui qui souhaiterait étudier l’histoire à l’Université du Mirail ?
Lorsque j'ai étudié au Mirail (entre 1993 et 1998), la formation en histoire attirait beaucoup d'étudiants que l'on retrouve à présent dans toute la région et ailleurs avec des évolutions professionnelles très diverses.
Tous n'ont pas trouvé du travail dans le domaine précis de ces études comme c'est le cas pour moi mais leur passion première n'est jamais bien loin.
Si la motivation et la passion sont là au départ, avec juste ce qu'il faut de rigueur, étudier l'histoire au Mirail sera un réel plaisir.
Propos recueillis par Alexandra Guyard, Service Communication
Photo Thibaut de Rouvray