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La seconde promotion du Dilami à l’honneur
Publié le 16 avril 2019 – Mis à jour le 19 avril 2019
Les étudiant·e·s réfugié·e·s reviennent sur les 6 mois passés au sein du dispositif langues accueil migrants.
Le vendredi 12 avril, la seconde session du Dilami s’est achevée, sur le campus Mirail, en présence des étudiant·e·s, des enseignant·e·s et des représentant·e·s des 3 universités impliquées au niveau pédagogique (Université Toulouse – Jean Jaurès, Université Toulouse III - Paul Sabatier et Université Toulouse Capitole) et de l'Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, coordinatrice du dispositif.
Durant ces 6 mois, ils ont pu, entre autre, bénéficier de cours de français dispensés par les enseignant·e·s du département d'Études français langue étrangère avec l'appui des équipes du centre de ressources en langues de l'UT2J.
Lecture de poèmes, pensées philosophiques, photos, c’est sous ces différentes formes que les étudiant·e·s (groupe Zebda, groupe Claude Nougaro, groupe Henri Martin) ont partagé leurs histoires, leurs découvertes et leurs projets pour l’avenir.
Parmi eux, Noran, jeune femme syrienne, en France depuis 1 an et demi. Lycéenne avant son départ pour la Turquie il y a plus de huit ans, elle s’occupait également d’orphelins. Elle a découvert le Dilami avec l’aide du voisin de sa famille d’accueil en Ardèche. Elle souhaite aujourd’hui poursuivre un CAP Petite enfance pour travailler à nouveau avec des enfants.
Mais aussi :
Saimir, papa d’une petite Cléa, ingénieur mécanique, il a fait le choix de quitter l’Albanie pour offrir les meilleurs soins possibles à sa fille, atteinte de trisomie. Il choisit dans un premier temps la Suède mais après un court retour en Albanie, décide, en 2017, de se rendre en France, à Toulouse plus précisément, attiré par le secteur aéronautique. Le Dilami lui permet de franchir la barrière de la langue, première condition pour prétendre à un emploi dans la région. Il souhaite aujourd’hui réaliser des formations courtes dans son domaine d’expertise, tout en continuant à s’occuper de sa fille.
Basel et Ahmad, jeunes syriens, sont arrivés en France, il y a un peu plus d’un an.
Basel, brillant étudiant, souhaite poursuivre des études de médecine et devenir ophtalmologiste. Quand à Ahmad, journaliste et militant, il travaille en parallèle du dispositif en tant que livreur de repas à domicile. Pour la rentrée prochaine, il souhaite intégrer une formation en cinéma-documentaire à Paris.
Armine est arménienne. C’est après un passage en Russie, pendant quelques années, où elle exerce son métier de comptable, qu’elle rejoint son frère et sa famille à Toulouse en décembre 2017, accompagnée de sa mère. Elle entreprend de suivre le Dilami sur les conseils d’un ami tchéchène, ayant bénéficié du dispositif. Elle a candidaté pour la rentrée prochaine à une formation en management à l’Université Toulouse Capitole.
Toutes et tous s’accordent à dire que le Dilami leur a permis de devenir plus autonome, de découvrir la vie culturelle du pays, leur a redonné confiance en eux et surtout permis de concrétiser leurs projets professionnels.
Leurs parcours sont à découvrir en texte et en photo à l'occasion d'une exposition dès le 23 avril (avec une sélection de 12 photos) au musée les Abattoirs. Elle débutera, dès septembre et dans son intégralité, son itinérance dans les universités de Toulouse à La Fabrique sur le campus Mirail UT2J.
Le Dilami, en bref :
Créé en 2017, il accompagne les demandeurs d’asile bénéficiaires de la protection subsidiaire et réfugiés déjà présents en Occitanie, vers l'insertion sociale, universitaire et professionnelle. Ce dispositif proposé par l’Université fédérale propose une formation, sur une année, en français langue étrangère. Co-financé à hauteur de 75% par la Région Occitanie, Pyrénées - Méditerranée, il permet aux bénéficiaires la reprise de leur projet d'études et une meilleure intégration dans la société française.
En savoir plus sur le Dilami
Durant ces 6 mois, ils ont pu, entre autre, bénéficier de cours de français dispensés par les enseignant·e·s du département d'Études français langue étrangère avec l'appui des équipes du centre de ressources en langues de l'UT2J.
Lecture de poèmes, pensées philosophiques, photos, c’est sous ces différentes formes que les étudiant·e·s (groupe Zebda, groupe Claude Nougaro, groupe Henri Martin) ont partagé leurs histoires, leurs découvertes et leurs projets pour l’avenir.
Parmi eux, Noran, jeune femme syrienne, en France depuis 1 an et demi. Lycéenne avant son départ pour la Turquie il y a plus de huit ans, elle s’occupait également d’orphelins. Elle a découvert le Dilami avec l’aide du voisin de sa famille d’accueil en Ardèche. Elle souhaite aujourd’hui poursuivre un CAP Petite enfance pour travailler à nouveau avec des enfants.
Mais aussi :
Saimir, papa d’une petite Cléa, ingénieur mécanique, il a fait le choix de quitter l’Albanie pour offrir les meilleurs soins possibles à sa fille, atteinte de trisomie. Il choisit dans un premier temps la Suède mais après un court retour en Albanie, décide, en 2017, de se rendre en France, à Toulouse plus précisément, attiré par le secteur aéronautique. Le Dilami lui permet de franchir la barrière de la langue, première condition pour prétendre à un emploi dans la région. Il souhaite aujourd’hui réaliser des formations courtes dans son domaine d’expertise, tout en continuant à s’occuper de sa fille.
Basel et Ahmad, jeunes syriens, sont arrivés en France, il y a un peu plus d’un an.
Basel, brillant étudiant, souhaite poursuivre des études de médecine et devenir ophtalmologiste. Quand à Ahmad, journaliste et militant, il travaille en parallèle du dispositif en tant que livreur de repas à domicile. Pour la rentrée prochaine, il souhaite intégrer une formation en cinéma-documentaire à Paris.
Armine est arménienne. C’est après un passage en Russie, pendant quelques années, où elle exerce son métier de comptable, qu’elle rejoint son frère et sa famille à Toulouse en décembre 2017, accompagnée de sa mère. Elle entreprend de suivre le Dilami sur les conseils d’un ami tchéchène, ayant bénéficié du dispositif. Elle a candidaté pour la rentrée prochaine à une formation en management à l’Université Toulouse Capitole.
Toutes et tous s’accordent à dire que le Dilami leur a permis de devenir plus autonome, de découvrir la vie culturelle du pays, leur a redonné confiance en eux et surtout permis de concrétiser leurs projets professionnels.
Leurs parcours sont à découvrir en texte et en photo à l'occasion d'une exposition dès le 23 avril (avec une sélection de 12 photos) au musée les Abattoirs. Elle débutera, dès septembre et dans son intégralité, son itinérance dans les universités de Toulouse à La Fabrique sur le campus Mirail UT2J.
Le Dilami, en bref :
Créé en 2017, il accompagne les demandeurs d’asile bénéficiaires de la protection subsidiaire et réfugiés déjà présents en Occitanie, vers l'insertion sociale, universitaire et professionnelle. Ce dispositif proposé par l’Université fédérale propose une formation, sur une année, en français langue étrangère. Co-financé à hauteur de 75% par la Région Occitanie, Pyrénées - Méditerranée, il permet aux bénéficiaires la reprise de leur projet d'études et une meilleure intégration dans la société française.
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