Discipline(s) : Sciences humaines et sociales
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SOA0503T - Sociologie de la ville
| Accessible en | Formation à distance |
|---|---|
| Semestre | Semestre 1 |
| Crédits ECTS | 6 |
|---|---|
| Volume horaire total | 50 |
Domaine(s) LMD
SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES
Langue(s) d'enseignement
Français
Responsables
Nicolas GOLOVTCHENKO
Contacts
nicolas.golovtchenko@univ-tlse2.fr
Objectifs
Introduction aux champs thématiques spécialisés de la discipline.
Les étudiant-e-s centré-e-s en sociologie prendront 2 spécialités de 50h et 6 ECTS chacune à choisir dans la liste ci-dessous – Les étudiant-e-s non centré-e-s en sociologie prendront une seule des spécialités.
• Sociologie de la ville
• Sociologie politique
• Sociologie du genre
• Sociologie de la santé et des rapports au corps
• Sociologie de l'environnement
Les étudiant-e-s centré-e-s en sociologie prendront 2 spécialités de 50h et 6 ECTS chacune à choisir dans la liste ci-dessous – Les étudiant-e-s non centré-e-s en sociologie prendront une seule des spécialités.
• Sociologie de la ville
• Sociologie politique
• Sociologie du genre
• Sociologie de la santé et des rapports au corps
• Sociologie de l'environnement
Contenu
Le cours est constitué de deux parties.
Concernant la première partie, une introduction montre en quoi la dimension spatiale et la ville en particulier sont des analyseurs des sociétés humaines. Le chapitre I considère la ville en tant qu’enjeu politique au travers des exemples du logement idéal des français et d'utopies et de dystopies spatialisées. Il propose aussi une lecture de la notion de territorialité et de la dimension symbolique des rituels de fondation des premières villes ainsi que des habitats traditionnels. Explicitant les différences entre communauté villageoise et société urbaine, ville et cité, centralité et périphérie, proximité et distance, le chapitre II donne une définition sociologique de la ville. Au travers notamment de Karl Marx, Maurice Halbwachs, Émile Durkheim, Max Weber et Paul Henry-Chombart de Lauwe, le chapitre III présente la manière dont la sociologie européenne appréhende la ville au XXème siècle. Un focus est proposé sur le mouvement moderniste en architecture et urbanisme, ses inspirations et ses conséquences. Le chapitre IV clôt cette première partie par une présentation de l’école de Chicago, de Georg Simmel à Louis Wirth, Robert Ezra Park, William Isaac Thomas, Frédérick M. Trascher et Florian Znaniecki.
La deuxième partie de cet enseignement est consacrée aux débats actuels sur les « problèmes urbains » en France. A partir de supports variés et travaux sociologiques récents, elle interroge les liens entre la question sociale et la question urbaine. Cette approche, qui se veut sensible aux dimensions à la fois objective et subjective des rapports sociaux, offre la possibilité d’analyser les liens entre les positions occupées dans les hiérarchies sociales à différentes échelles, locale, nationale ou globale. La distribution des individus et groupes sociaux dans l’espace urbain est en partie le reflet de la place qu’ils occupent dans l’ordre social. Néanmoins, l’espace ne peut être seulement pensé comme un simple réceptacle passif, dans la mesure où il contribue en tant que système de représentations et de significations à les classer et à les positionner dans cet ordre. Au fil des séances, il s’agit de présenter les principaux concepts et notions fondamentaux de cette spécialité, tels que les mobilités résidentielles, les espaces publics, les sociabilités urbaines, les différents processus socio-spatiaux auxquels ils sont associés (paupérisation, ségrégation, gentrification, embourgeoisement), et les politiques sociales territorialisées qui les abordent.
Concernant la première partie, une introduction montre en quoi la dimension spatiale et la ville en particulier sont des analyseurs des sociétés humaines. Le chapitre I considère la ville en tant qu’enjeu politique au travers des exemples du logement idéal des français et d'utopies et de dystopies spatialisées. Il propose aussi une lecture de la notion de territorialité et de la dimension symbolique des rituels de fondation des premières villes ainsi que des habitats traditionnels. Explicitant les différences entre communauté villageoise et société urbaine, ville et cité, centralité et périphérie, proximité et distance, le chapitre II donne une définition sociologique de la ville. Au travers notamment de Karl Marx, Maurice Halbwachs, Émile Durkheim, Max Weber et Paul Henry-Chombart de Lauwe, le chapitre III présente la manière dont la sociologie européenne appréhende la ville au XXème siècle. Un focus est proposé sur le mouvement moderniste en architecture et urbanisme, ses inspirations et ses conséquences. Le chapitre IV clôt cette première partie par une présentation de l’école de Chicago, de Georg Simmel à Louis Wirth, Robert Ezra Park, William Isaac Thomas, Frédérick M. Trascher et Florian Znaniecki.
La deuxième partie de cet enseignement est consacrée aux débats actuels sur les « problèmes urbains » en France. A partir de supports variés et travaux sociologiques récents, elle interroge les liens entre la question sociale et la question urbaine. Cette approche, qui se veut sensible aux dimensions à la fois objective et subjective des rapports sociaux, offre la possibilité d’analyser les liens entre les positions occupées dans les hiérarchies sociales à différentes échelles, locale, nationale ou globale. La distribution des individus et groupes sociaux dans l’espace urbain est en partie le reflet de la place qu’ils occupent dans l’ordre social. Néanmoins, l’espace ne peut être seulement pensé comme un simple réceptacle passif, dans la mesure où il contribue en tant que système de représentations et de significations à les classer et à les positionner dans cet ordre. Au fil des séances, il s’agit de présenter les principaux concepts et notions fondamentaux de cette spécialité, tels que les mobilités résidentielles, les espaces publics, les sociabilités urbaines, les différents processus socio-spatiaux auxquels ils sont associés (paupérisation, ségrégation, gentrification, embourgeoisement), et les politiques sociales territorialisées qui les abordent.
Bibliographie
ASCHER, François, Métapolis ou l'avenir des villes, Odile Jacob, 1995
AUTHIER, Jean-Yves, « Les citadins et leur quartier. Enquêtes auprès des habitants de quartiers anciens centraux en France », L’année sociologique, PUF, 2008, / 1, Vol 58
AUTHIER J.-Y., BACQUE M.-H., GUERIN-PACE F., Le Quartier. Enjeux scientifiques, actions politiques et pratiques sociales, Paris : La Découverte, 2006.
BOURDIN, Alain, La métropole des individus, éd. De l’Aube, 2005
CHAMBOREDON, Jean-Claude et LEMAIRE, Madeleine, « Proximité spatiale et distance sociale : les grands ensembles et leur peuplement », Revue Française de sociologie, n°XI-I, 1970, pp. 3-33
GRAFMEYER Y., AUTHIER J.-Y., Pour la sociologie urbaine, PUL, 2019
TISSOT S. et POUPEAU F., « La spatialisation des problèmes sociaux », Actes de la recherche en sciences sociales, 2005, 59/4, pp. 4-9.
AUTHIER, Jean-Yves, « Les citadins et leur quartier. Enquêtes auprès des habitants de quartiers anciens centraux en France », L’année sociologique, PUF, 2008, / 1, Vol 58
AUTHIER J.-Y., BACQUE M.-H., GUERIN-PACE F., Le Quartier. Enjeux scientifiques, actions politiques et pratiques sociales, Paris : La Découverte, 2006.
BOURDIN, Alain, La métropole des individus, éd. De l’Aube, 2005
CHAMBOREDON, Jean-Claude et LEMAIRE, Madeleine, « Proximité spatiale et distance sociale : les grands ensembles et leur peuplement », Revue Française de sociologie, n°XI-I, 1970, pp. 3-33
GRAFMEYER Y., AUTHIER J.-Y., Pour la sociologie urbaine, PUL, 2019
TISSOT S. et POUPEAU F., « La spatialisation des problèmes sociaux », Actes de la recherche en sciences sociales, 2005, 59/4, pp. 4-9.