Discipline(s) : Sciences humaines et sociales
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SOG0702T - Le genre de l'Etat et des politiques sociales
| Semestre | Semestre 1 |
|---|
| Crédits ECTS | 8 |
|---|---|
| Volume horaire total | 50 |
Responsables
Nathalie Lapeyre et Julie Jarty
Objectifs
Cette UE consiste en une initiation à l’analyse des politiques sociales, appréhendée au prisme des inégalités de genre+ qu’elles produisent ou contre lesquelles elles luttent.
L’objectif de cette UE est à la fois (a) la maîtrise du paysage institutionnel national et supra-national en matière d’égalité et de ses dynamiques et (b) la compréhension du rôle et des effets des dispositifs étatiques existants sur l’évolution contemporaine des rapports de genre+.
L’objectif de cette UE est à la fois (a) la maîtrise du paysage institutionnel national et supra-national en matière d’égalité et de ses dynamiques et (b) la compréhension du rôle et des effets des dispositifs étatiques existants sur l’évolution contemporaine des rapports de genre+.
Contenu
Les enseignements fournissent dans un premier temps des bases théoriques et un outillage conceptuel pour penser le rôle des politiques sociales dans la production, la reproduction ou, à l’inverse, la transformation des rapports de genre au sein des sociétés contemporaines, et ce en s’appuyant notamment sur des recherches comparatives européennes. Ils proposent dans un second temps de dresser un panorama européen des inégalités de genre(1) en termes d’accès à la citoyenneté (politique), à la protection sociale (chômage, retraites,…) ou à la santé génésique et sexuelle (contraception et IVG par exemple).
Dans cette perspective, les enseignements permettent l’identification du découpage institutionnel des principales structures publiques et para-publiques, qu’elles soient nationales, régionales ou locales, promouvant (directement mais parfois aussi indirectement) l’égalité de genre, et ce dans différents domaines : éducation, emploi, famille, santé... Ils introduisent dans le même temps des clefs de lecture quant aux enjeux contemporains du « féminisme institutionnel » (ou d’Etat) et des stratégies féministes d’entrisme.
(1) Accolé au concept de « genre », le « + » renvoie à une appréhension des rapports de genre en articulation étroite avec d’autres marqueurs sociaux comme la catégorie sociale, la race, l’appartenance ethnique, l’orientation sexuelle, le handicap, l’âge ou la religion.
Dans cette perspective, les enseignements permettent l’identification du découpage institutionnel des principales structures publiques et para-publiques, qu’elles soient nationales, régionales ou locales, promouvant (directement mais parfois aussi indirectement) l’égalité de genre, et ce dans différents domaines : éducation, emploi, famille, santé... Ils introduisent dans le même temps des clefs de lecture quant aux enjeux contemporains du « féminisme institutionnel » (ou d’Etat) et des stratégies féministes d’entrisme.
(1) Accolé au concept de « genre », le « + » renvoie à une appréhension des rapports de genre en articulation étroite avec d’autres marqueurs sociaux comme la catégorie sociale, la race, l’appartenance ethnique, l’orientation sexuelle, le handicap, l’âge ou la religion.
Bibliographie
ACHIN Catherine et BERENI Laure (dir.), Dictionnaire Genre & Science Politique, Presses De Sciences Po, 2013
DORLIN Elsa (ss la dir.), Sexe, Race et Classe, Pour une épistémologie de la domination, PUF, Collection Marx Confrontations, 2008.
PFEFFERKORN Roland, Inégalités et rapports sociaux. Rapports de classe, rapport de sexe, La Dispute, Collection le Genre du monde, Paris, 2007.
MARQUES-PEIRERA et PFEFFERKORN Roland (coord.), « Genre politiques sociales et citoyenneté », Cahiers du genre, HS 2, 2011/3.
Cahiers du Genre 2006/3 (HS n° 1). Féminisme(s) Recompositions et mutations. 218 p.
Delphy Christine (1991). « Les origines du Mouvement de libération des femmes en France ». Nouvelles questions féministes, n° 16-17-18 « Particularismes et universalisme ».
Lamoureux Diane (1981). « Mouvement social et lutte des femmes ». Sociologie et sociétés, vol. 13, n° 2, octobre.
Mathieu Nicole-Claude (1991). « Quand céder n’est pas consentir ». In Mathieu Nicole-Claude. L’Anatomie politique. Catégorisations et idéologies du sexe. Paris, Côté-femmes « Recherches ».
Perrot Michelle (1988). « Naissance du féminisme ». In Collectif. Le féminisme et ses enjeux. Vingt-sept femmes parlent. Paris, Centre fédéral fen / Edilig.
DORLIN Elsa (ss la dir.), Sexe, Race et Classe, Pour une épistémologie de la domination, PUF, Collection Marx Confrontations, 2008.
PFEFFERKORN Roland, Inégalités et rapports sociaux. Rapports de classe, rapport de sexe, La Dispute, Collection le Genre du monde, Paris, 2007.
MARQUES-PEIRERA et PFEFFERKORN Roland (coord.), « Genre politiques sociales et citoyenneté », Cahiers du genre, HS 2, 2011/3.
Cahiers du Genre 2006/3 (HS n° 1). Féminisme(s) Recompositions et mutations. 218 p.
Delphy Christine (1991). « Les origines du Mouvement de libération des femmes en France ». Nouvelles questions féministes, n° 16-17-18 « Particularismes et universalisme ».
Lamoureux Diane (1981). « Mouvement social et lutte des femmes ». Sociologie et sociétés, vol. 13, n° 2, octobre.
Mathieu Nicole-Claude (1991). « Quand céder n’est pas consentir ». In Mathieu Nicole-Claude. L’Anatomie politique. Catégorisations et idéologies du sexe. Paris, Côté-femmes « Recherches ».
Perrot Michelle (1988). « Naissance du féminisme ». In Collectif. Le féminisme et ses enjeux. Vingt-sept femmes parlent. Paris, Centre fédéral fen / Edilig.