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Amalia Angeli, doctorante au laboratoire PLH et finaliste MT180

Publié le 22 février 2023 Mis à jour le 6 mars 2023

Le 10 mars prochain, elle représentera l'UT2J lors de la finale régionale du concours Ma Thèse en 180 secondes. Rencontre.

Vendredi 10 mars, au théâtre Sorano, Amalia Angeli montera sur scène et hissera fièrement les couleurs de l’UT2J. Seule sélectionnée au sortir de la phase de pré-sélection, cette doctorante en première année au laboratoire PLH présentera en 3 minutes ses travaux sur « La réappropriation des mythes dans la littérature française du XXIe siècle ». Sous la direction de Sylvie Vigne, Amalia étudie plus précisément des œuvres – roman, pièce de théâtre et poésie – de Laurent Gaudé et Wajdi Mouawad.
 
► Pourquoi faites-vous une thèse ?
Ça a commencé au lycée quand j’ai lu La Porte des Enfers de Laurent Gaudé. J’ai trouvé ce livre fascinant. Quand j’ai débuté la fac de Lettres ici à l’UT2, j’ai compris que si certaines œuvres nous parlent et nous touchent tant, c’est parce qu’elles ont des choses à dire et qu’il était possible d’en déchiffrer les mystères. J’ai donc voulu, moi aussi, participer à les élucider. Aujourd’hui je travaille sur la littérature du 21e siècle, et La Porte des Enfers fait partie de mon corpus d’études (au côté d’autres œuvres passionnantes).
 
► Pourquoi vous êtes-vous inscrite au concours ?
Je me suis inscrite sans l’envisager comme un concours, j’avais envie de rencontrer des doctorant.es de différentes disciplines et de me plier à un exercice moins scolaire et plus vivant. Je suis également très sensible à la vulgarisation et à tout ce qui permet de rendre la recherche plus accessible, j’ai envie que les plus jeunes puissent se dire : « en fait c’est compréhensible, peut-être que moi aussi je peux le faire ».
 
► Comment s’est passée la première phase de formation et de sélection ?
Ça s’est bien passé, même si on nous demande d’être à l’aise assez rapidement, ce qui a vraiment été dur pour moi qui suis une grande timide. Monter sur scène et prendre la parole est beaucoup plus difficile que ce que j’imaginais, mais je suis très heureuse de l’avoir fait, et le public était très réceptif et bienveillant ce qui m’a énormément rassuré. L’essentiel c’est de s’amuser.
 
► Que vous a apporté le concours ?
Il m’a permis de sortir de ma zone de confort et de me rendre compte qu’une fois vulgarisée, la recherche scientifique pouvait intéresser un public beaucoup plus large que le public universitaire.
 
► Qu’espérez-vous de l’après-concours ?
J’espère que ça aura donné envie à des gens de se lancer dans l’aventure de la thèse, et qui sait peut-être à certain.es de s’intéresser à mes travaux !
 
► Quels sont les points forts de votre présentation ?
Je pense que cela vaut pour beaucoup de sciences sociales, mais il me semble que le public s’interroge plus sur ce que l’on fait quand on est chercheur.se en littérature, plutôt qu’en biologie par exemple, et que ça va rapidement piquer sa curiosité. Après j’essaye de faire quelques blagues… mais je ne peux pas garantir que ce soit le point fort de ma présentation !


De tout cœur avec elle !

RDV le 10 mars de 18h30 à 22h au Théâtre Sorano (événement gratuit). Réservez dès à présent vos places pour venir la soutenir : billeterie en ligne MT180