- Zoom,
-
Partager cette page
Assises de la recherche de l'UT2J
Publié le 17 septembre 2024 – Mis à jour le 26 septembre 2024
L'heure est au bilan. A lire et à regarder !
Les premières assises de la recherche d’UT2J, intitulées « pratiques et formes d’engagement dans la recherche : action silencieuse ou action revendiquée » se sont tenues durant un mois entre juin et juillet 2024.
Ces assises ont ouvert un espace et un temps réflexif sur les relations entre science et société, avec un questionnement sur la responsabilité sociétale des acteurs de la recherche. Il s’est agi de mettre en débat les pratiques de recherche, mais aussi les épistémologies, les méthodes et plus globalement la manière dont les personnels de l’université, en tant qu’acteurs de la recherche, envisageaient et construisaient leurs liens avec des partenaires extra-académiques.
Ces assises ont été une occasion de mettre en avant une des singularités des activités de recherche de l’UT2J, leurs positionnements au cœur des enjeux sociétaux. Et, comme l’a évoqué Emmanuelle Garnier, présidente de l’UT2J, en introduction de ces journées :
Se rencontrer, échanger et construire ensemble
Le premier constat pouvant être dressé à l’issue de ces assises est la très grande diversité des acteurs et actrices présents : doctorants, ingénieurs d’étude, chercheurs, enseignants, mais aussi professionnels, à la fois comme intervenants et/ou comme participants.
Cette diversité d’acteurs provenait de disciplines multiples, et a renvoyé à des pratiques, à des impératifs temporels et à des épistémologies variées et souvent complémentaires, rendant ainsi compte de la grande variété des formes de partenariats extra-académiques. Les témoignages entendus pendant ces assises ont en effet illustré la diversité des liens construits : partenariats en amont de la recherche, hybridation des savoirs académiques et des savoirs expérientiels, mise en partage des résultats de la recherche, valorisation commune… Comme cela a été rappelé à plusieurs reprises, ces partenariats sont toujours « sur-mesure » et situés, dépendant souvent de l’histoire des liens noués. Cela a permis de mettre en exergue l’importance de la construction d’une culture commune aux différents acteurs impliqués, afin notamment de partager une relation de confiance.
Une question récurrente a été celle de la légitimité : qui est légitime de l’acteur académique ou du terrain pour co-construire une recherche ? Souvent, ce sont les risques d’instrumentalisation des uns par les autres qui ont été mentionnés : instrumentalisation des acteurs du terrain par les chercheurs et/ou instrumentalisation des chercheurs par les acteurs extra-académiques, notamment politiques ou économiques, en vue de construire un discours de légitimité. Les assises ont alors été l’occasion de se demander en quoi ces coopérations transforment les différents acteurs impliqués dans ces partenariats, mais aussi leurs trajectoires. Les métiers des acteurs de la recherche sont ainsi requestionnés, le rôle d’intermédiateur des acteurs de la recherche restant pour l’instant peu pris en compte dans les formations des acteurs de la recherche.
Finalement, l’objectif des assises, qui était d’interroger les relations sciences avec et pour la société, mais aussi par et depuis les acteurs extra-académiques, a mis en évidence la nécessité de déconstruire certains imaginaires autour de la recherche (comme l’idée de l’objectivité ou de neutralité) et ainsi faire émerger de nouveaux récits sur les modalités de partenariats entre l’université et la société civile. Surtout, a été évoquée la nécessité de mieux faire reconnaitre ces activités partenariales, à la fois de la part des institutions universitaires, mais aussi des acteurs extra-académiques (politiques, associations, professionnels, citoyens, etc.), afin de mieux mettre en visibilité les modalités complexes de production des connaissances et contribuer ainsi aux débats publics et aux transformations en cours et à venir de notre société.
La réflexion ouverte par ces premières assises n’est pas close : qu’est-ce qu’être un chercheur engagé, impliqué dans sa recherche, dans la société ? Autant de questions qui pourront alimenter de nouveaux moments de travaux et débats au sein de notre université et en lien avec nos nombreux partenaires.
Les assises de la recherche sont portées par Muriel Lefebvre, Vice-Présidence déléguée Science et Société, et Laurence Barthe, Vice-Présidence déléguée Responsabilité Sociétale de l’UT2J
Faire, s’interroger et surtout garder trace
Les réflexions provoquées par ces premières assises de la recherche sont salutaires et afin qu’elles perdurent dans le temps, il a été demandé à Alice Varoquaux, illustratrice de la société Lili Waliz, de réaliser un schéma de synthèse des différents ateliers et séance de restitution.
Ces assises ont ouvert un espace et un temps réflexif sur les relations entre science et société, avec un questionnement sur la responsabilité sociétale des acteurs de la recherche. Il s’est agi de mettre en débat les pratiques de recherche, mais aussi les épistémologies, les méthodes et plus globalement la manière dont les personnels de l’université, en tant qu’acteurs de la recherche, envisageaient et construisaient leurs liens avec des partenaires extra-académiques.
Ces assises ont été une occasion de mettre en avant une des singularités des activités de recherche de l’UT2J, leurs positionnements au cœur des enjeux sociétaux. Et, comme l’a évoqué Emmanuelle Garnier, présidente de l’UT2J, en introduction de ces journées :
« La recherche doit parler à toutes et à tous. Et elle doit parler fort. »
Se rencontrer, échanger et construire ensemble
Le premier constat pouvant être dressé à l’issue de ces assises est la très grande diversité des acteurs et actrices présents : doctorants, ingénieurs d’étude, chercheurs, enseignants, mais aussi professionnels, à la fois comme intervenants et/ou comme participants.
Cette diversité d’acteurs provenait de disciplines multiples, et a renvoyé à des pratiques, à des impératifs temporels et à des épistémologies variées et souvent complémentaires, rendant ainsi compte de la grande variété des formes de partenariats extra-académiques. Les témoignages entendus pendant ces assises ont en effet illustré la diversité des liens construits : partenariats en amont de la recherche, hybridation des savoirs académiques et des savoirs expérientiels, mise en partage des résultats de la recherche, valorisation commune… Comme cela a été rappelé à plusieurs reprises, ces partenariats sont toujours « sur-mesure » et situés, dépendant souvent de l’histoire des liens noués. Cela a permis de mettre en exergue l’importance de la construction d’une culture commune aux différents acteurs impliqués, afin notamment de partager une relation de confiance.
Une question récurrente a été celle de la légitimité : qui est légitime de l’acteur académique ou du terrain pour co-construire une recherche ? Souvent, ce sont les risques d’instrumentalisation des uns par les autres qui ont été mentionnés : instrumentalisation des acteurs du terrain par les chercheurs et/ou instrumentalisation des chercheurs par les acteurs extra-académiques, notamment politiques ou économiques, en vue de construire un discours de légitimité. Les assises ont alors été l’occasion de se demander en quoi ces coopérations transforment les différents acteurs impliqués dans ces partenariats, mais aussi leurs trajectoires. Les métiers des acteurs de la recherche sont ainsi requestionnés, le rôle d’intermédiateur des acteurs de la recherche restant pour l’instant peu pris en compte dans les formations des acteurs de la recherche.
"Faire de la recherche, c’est déjà un engagement en soi. C’est l’engagement que nous partageons, que nous portons et que nous défendons ici à l’Université Toulouse – Jean Jaurès." Emmanuelle Garnier
Finalement, l’objectif des assises, qui était d’interroger les relations sciences avec et pour la société, mais aussi par et depuis les acteurs extra-académiques, a mis en évidence la nécessité de déconstruire certains imaginaires autour de la recherche (comme l’idée de l’objectivité ou de neutralité) et ainsi faire émerger de nouveaux récits sur les modalités de partenariats entre l’université et la société civile. Surtout, a été évoquée la nécessité de mieux faire reconnaitre ces activités partenariales, à la fois de la part des institutions universitaires, mais aussi des acteurs extra-académiques (politiques, associations, professionnels, citoyens, etc.), afin de mieux mettre en visibilité les modalités complexes de production des connaissances et contribuer ainsi aux débats publics et aux transformations en cours et à venir de notre société.
La réflexion ouverte par ces premières assises n’est pas close : qu’est-ce qu’être un chercheur engagé, impliqué dans sa recherche, dans la société ? Autant de questions qui pourront alimenter de nouveaux moments de travaux et débats au sein de notre université et en lien avec nos nombreux partenaires.
Les assises de la recherche sont portées par Muriel Lefebvre, Vice-Présidence déléguée Science et Société, et Laurence Barthe, Vice-Présidence déléguée Responsabilité Sociétale de l’UT2J
Faire, s’interroger et surtout garder trace
Les réflexions provoquées par ces premières assises de la recherche sont salutaires et afin qu’elles perdurent dans le temps, il a été demandé à Alice Varoquaux, illustratrice de la société Lili Waliz, de réaliser un schéma de synthèse des différents ateliers et séance de restitution.