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Colloque "Transitions - 2020" Les transitions écologiques en transactions et actions
Publié le 19 septembre 2019 – Mis à jour le 19 septembre 2019
Organisé à l'UT2J du 22 au 26 juin 2020 / Appel à communication / Date limite : 20 décembre 2019
Appel à communication - Session (S2-2)
Normalisations environnementales et sanitaires des ressources naturelles
Un rapport récent de l’organisation des nations unies (ONU, 2019) estime qu’un million d’espèces animales et végétales pourraient disparaître dans les prochaines décennies du fait notamment des impacts sur la nature de l’urbanisation et du développement des structures, de la transformation des forêts en terres agricoles et de l’accroissement des pollutions chimiques. Ces impacts pèsent à la fois sur la biodiversité animale et végétale, notre cadre de vie et la santé humaine. Au-delà des effets déjà avérés sur la santé, des conditions de travail et de l’environnement de vie, l’exposition des individus à la contamination des milieux tend de plus en plus à s’immiscer dans les débats à l’échelle global : dégradation de la qualité de l’air, sites et sols pollués ou encore menaces sur la qualité de l’eau potable.
C’est dans ce contexte de mise à l’agenda – certainement accélérée par les effets annoncés du changement climatique et par la mobilisation sociale – que la protection de la nature et de ses ressources (eau, sol et air), sous l’impulsion d’accords européens et internationaux, fait l’objet de politiques publiques (territorialisées ou sectorielles) et d’actions professionnelles répondant à deux logiques d’action :
- la première consiste à écologiser les pratiques ou les activités polluantes à la source afin de limiter l’impact des pollutions sur les milieux, elle renvoie à un processus d’écologisation des pratiques) ;
- la seconde tend à définir le risque sanitaire et le "niveau jugé acceptable" d’exposition à la pollution pour assurer sa prise en charge optimale, elle renvoie à un processus de sanitarisation de l’environnement.
Ces logiques d’action peuvent être mobilisées de façon concomitante au travers de politiques publiques ou d’actions professionnelles qui visent à éviter, limiter ou réparer la contamination des milieux et à contrôler en même temps les risques de santé publique.
Que l’action dans ce domaine vise le respect de certaines normes environnementales ou sanitaires ; soit contractuelle et basée par exemple sur la compensation financière des efforts environnementaux consentis (changements de pratiques et innovations techniques) ; ou incitative et orientée vers l’information, la sensibilisation et la formation…, elle participe à normaliser la relation entre santé et environnement, à orienter sa mise en problèmes et les solutions qui visent à les résoudre. Que donnent à voir la mise à l’agenda de ces questions ? Comment est pris en charge l’impact des activités sur les milieux et la santé humaine ? Pour quelles dynamiques d’action publique ou professionnelle cette prise en charge s’opère-t-elle ? Ces dynamiques de prise en charge génèrent-elles des critiques, lesquelles ?
Les communications proposées dans cette session peuvent porter sur différentes ressources naturelles (eau, sol, air) et évoquer les liens sectoriels ou territoriaux qu’elles entretiennent avec différents secteurs d’activités relevant de l’agriculture ou de l’industrie (extraction minière, agro-pharmaceutique, etc.), du tourisme ou des loisirs, des transports ou de l’aménagement urbain, de la production d’eau potable ou du partage d’usages des ressources, etc. Elles porteront sur des politiques publiques, des actions professionnelles ou citoyennes – à l’échelle de leur conception ou de leur mise en oeuvre – qui visent à questionner, intégrer ou à réguler l’impact des activités sur les milieux naturels, et/ou de la contamination des milieux sur la santé. Cette session vise à mieux saisir les processus de normalisation des rapports sociaux à la nature et à la santé en mettant en dialogue les dynamiques hétérogènes de définition(s) des problème(s) et des solutions "santé et environnement" portées par l’action publique, professionnelle ou citoyenne.
Les contributions peuvent porter sur les trois axes de questionnements suivants (de façon nonexhaustive,en tout ou partie) :
La fabrique sociale des problèmes et des risques (axe 1)
La préservation des ressources naturelles, entre secteurs et territoires (axe 2)
Préserver les ressources naturelles : jugements et mise en justice (axe 3)
Consulter l'appel à communication.
Les propositions de communication pour cette session sont à envoyer par courriel à Didier Busca (didier.busca@univ-tlse2.fr) avant le 20 décembre 2019 avec pour objet « Proposition de communication Colloque Transitions 2020 ».
Normalisations environnementales et sanitaires des ressources naturelles
Un rapport récent de l’organisation des nations unies (ONU, 2019) estime qu’un million d’espèces animales et végétales pourraient disparaître dans les prochaines décennies du fait notamment des impacts sur la nature de l’urbanisation et du développement des structures, de la transformation des forêts en terres agricoles et de l’accroissement des pollutions chimiques. Ces impacts pèsent à la fois sur la biodiversité animale et végétale, notre cadre de vie et la santé humaine. Au-delà des effets déjà avérés sur la santé, des conditions de travail et de l’environnement de vie, l’exposition des individus à la contamination des milieux tend de plus en plus à s’immiscer dans les débats à l’échelle global : dégradation de la qualité de l’air, sites et sols pollués ou encore menaces sur la qualité de l’eau potable.
C’est dans ce contexte de mise à l’agenda – certainement accélérée par les effets annoncés du changement climatique et par la mobilisation sociale – que la protection de la nature et de ses ressources (eau, sol et air), sous l’impulsion d’accords européens et internationaux, fait l’objet de politiques publiques (territorialisées ou sectorielles) et d’actions professionnelles répondant à deux logiques d’action :
- la première consiste à écologiser les pratiques ou les activités polluantes à la source afin de limiter l’impact des pollutions sur les milieux, elle renvoie à un processus d’écologisation des pratiques) ;
- la seconde tend à définir le risque sanitaire et le "niveau jugé acceptable" d’exposition à la pollution pour assurer sa prise en charge optimale, elle renvoie à un processus de sanitarisation de l’environnement.
Ces logiques d’action peuvent être mobilisées de façon concomitante au travers de politiques publiques ou d’actions professionnelles qui visent à éviter, limiter ou réparer la contamination des milieux et à contrôler en même temps les risques de santé publique.
Que l’action dans ce domaine vise le respect de certaines normes environnementales ou sanitaires ; soit contractuelle et basée par exemple sur la compensation financière des efforts environnementaux consentis (changements de pratiques et innovations techniques) ; ou incitative et orientée vers l’information, la sensibilisation et la formation…, elle participe à normaliser la relation entre santé et environnement, à orienter sa mise en problèmes et les solutions qui visent à les résoudre. Que donnent à voir la mise à l’agenda de ces questions ? Comment est pris en charge l’impact des activités sur les milieux et la santé humaine ? Pour quelles dynamiques d’action publique ou professionnelle cette prise en charge s’opère-t-elle ? Ces dynamiques de prise en charge génèrent-elles des critiques, lesquelles ?
Les communications proposées dans cette session peuvent porter sur différentes ressources naturelles (eau, sol, air) et évoquer les liens sectoriels ou territoriaux qu’elles entretiennent avec différents secteurs d’activités relevant de l’agriculture ou de l’industrie (extraction minière, agro-pharmaceutique, etc.), du tourisme ou des loisirs, des transports ou de l’aménagement urbain, de la production d’eau potable ou du partage d’usages des ressources, etc. Elles porteront sur des politiques publiques, des actions professionnelles ou citoyennes – à l’échelle de leur conception ou de leur mise en oeuvre – qui visent à questionner, intégrer ou à réguler l’impact des activités sur les milieux naturels, et/ou de la contamination des milieux sur la santé. Cette session vise à mieux saisir les processus de normalisation des rapports sociaux à la nature et à la santé en mettant en dialogue les dynamiques hétérogènes de définition(s) des problème(s) et des solutions "santé et environnement" portées par l’action publique, professionnelle ou citoyenne.
Les contributions peuvent porter sur les trois axes de questionnements suivants (de façon nonexhaustive,en tout ou partie) :
La fabrique sociale des problèmes et des risques (axe 1)
La préservation des ressources naturelles, entre secteurs et territoires (axe 2)
Préserver les ressources naturelles : jugements et mise en justice (axe 3)
Consulter l'appel à communication.
Les propositions de communication pour cette session sont à envoyer par courriel à Didier Busca (didier.busca@univ-tlse2.fr) avant le 20 décembre 2019 avec pour objet « Proposition de communication Colloque Transitions 2020 ».