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Déclics : un programme original d’échanges entre chercheurs et lycéens inspiré du speed dating
Publié le 30 janvier 2020 – Mis à jour le 30 janvier 2020
Retour sur la participation de plusieurs chercheurs de l’UT2J à ce dispositif innovant de vulgarisation scientifique
Avec pour objectif de renforcer la connaissance de la recherche et d’aider à l’orientation, l’opération Déclics (Développer les Echanges entre Chercheurs et Lycéens pour les Intéresser à la Construction des Savoirs), organisée par le Cercle FSER, propose à des lycéens d’inviter des chercheurs à venir passer une demi-journée dans leur établissement.
Expérimenté depuis 4 ans maintenant, ce dispositif a fait se rencontrer en 2019, 1200 personnels de recherche et 6000 lycéens, avec presque 150 rencontres organisés sur la deuxième quinzaine du mois de novembre, partout en France.
Laura Benoit, Sophie Chadelle et Olga Panella, toutes les 3 doctorantes rattachées à l’école doctorale Allph@ et Mehdi Saqalli, chargé de recherche au laboratoire GEODE, ont participé à l’édition 2019 à Toulouse.
Retour sur l’expérience de Laura Benoit, doctorante et participante de l’opération Déclics 2019
En 5ème année de thèse au laboratoire CAS, rattachée à l’ED Allph@, Laura Benoit axe son travail de recherche autour de la représentation du féminin dans les séries télévisées britanniques et américaines. Elle s’intéresse tout particulièrement aux moyens de visibilité mis en place pour intégrer les femmes dans ces supports : des rôles à l’image qu’on véhicule d’elles. Auprès d’un large corpus, elle analyse comment la narration intègre les femmes et si les représentations qui en sont faites tendent à évoluer.
Elle étudie à la fois la production et la réception des séries, l’organisation esthétique pouvant avoir une influence politique : filmer et mettre en scène les corps de telle ou telle manière donne en effet une certaine version de la féminité.
Le pouvoir de l’image est donc au cœur de son travail de recherche et constitue en plus un sujet propice à échanger avec des lycéens. Support bien connu de ce public, il permet aussi d’introduire des notions d’objectivité, d’argumentaire, de théorie, d’hypothèses… autant d’éléments représentatifs de la démarche scientifique en Sciences Humaines et Sociales.
Inscription simplifiée et mails d’organisation efficaces, Laura Benoit salue une organisation optimale pour un dispositif de vulgarisation scientifique, très formateur. Sans besoin de préparation préalable, elle a participé, le 29 novembre dernier, à l’opération Déclics organisée au lycée Berthelot de Toulouse.
Après une conférence introductive permettant d’illustrer le fonctionnement de la recherche, des rencontres personnalisées sont organisées sous la forme d’un speed-meeting. Laura Benoit a pu ainsi rencontrer et renseigner 7 groupes restreints de lycéens, de 4 à 6 élèves. Chaque échange durant dix minutes exactement.
Le jeu de questions/réponses permet au lycéen de découvrir différents profils de chercheurs et de disciplines, lorsque le chercheur, lui, s’exerce à la présentation de son sujet de recherche à l’oral, auprès d’un nouveau public. Laura a ainsi pu constater qu’elle maitrisait assez son sujet, pour donner envie aux lycéens de s’y intéresser.
Au fil des questions, les lycéens ont voulu en savoir davantage sur le parcours de Laura, ainsi sur son travail au quotidien, le choix de son sujet de thèse et le statut d’enseignant-chercheur avec des questions aussi concrètes que celle du salaire et la constitution d’un corpus.
Face à des élèves parfois stressés de devoir se déterminer et choisir leur orientation, Laura a pu les rassurer en s’appuyant sur sa propre expérience : faire de la recherche ne s’est pas imposé à elle au départ, mais a plutôt été le fruit de différents hasards, au gré de différentes rencontres.
Seule représentante des sciences humaines et sociales pour l’opération au lycée Berthelot, elle a eu à cœur de lutter contre l’idée préconçue qui consiste à associer science à sciences dures, ouvrant l’esprit des lycéens à d’autres disciplines, d’autres champs des possibles.
Face à d’autres recherches présentées en physique, sciences de la vie et biomécanique, elle leur a présenté tout l’intérêt de son travail. Certes elle n’a pas de blouse blanche mais s’intéresser aux conséquences politiques que peuvent avoir les séries tv est un travail tout aussi digne d’intérêt, qu’elle mène avec une grande motivation.
Constituant une première expérience en vulgarisation, Laura Benoit a particulièrement apprécié le cadre informel des discussions avec les lycéens, très différentes de celles avec ses paires, auxquelles elle est plus habituée. Fer de lance des SHS, elle est ravie d’avoir participé à une action présentant les différentes formes que peut revêtir la recherche, œuvrant à sa démystification.
Premier pas en vulgarisation, il se pourrait bien que ce ne soit pas le dernier !
Expérimenté depuis 4 ans maintenant, ce dispositif a fait se rencontrer en 2019, 1200 personnels de recherche et 6000 lycéens, avec presque 150 rencontres organisés sur la deuxième quinzaine du mois de novembre, partout en France.
Laura Benoit, Sophie Chadelle et Olga Panella, toutes les 3 doctorantes rattachées à l’école doctorale Allph@ et Mehdi Saqalli, chargé de recherche au laboratoire GEODE, ont participé à l’édition 2019 à Toulouse.
Retour sur l’expérience de Laura Benoit, doctorante et participante de l’opération Déclics 2019
En 5ème année de thèse au laboratoire CAS, rattachée à l’ED Allph@, Laura Benoit axe son travail de recherche autour de la représentation du féminin dans les séries télévisées britanniques et américaines. Elle s’intéresse tout particulièrement aux moyens de visibilité mis en place pour intégrer les femmes dans ces supports : des rôles à l’image qu’on véhicule d’elles. Auprès d’un large corpus, elle analyse comment la narration intègre les femmes et si les représentations qui en sont faites tendent à évoluer.
Elle étudie à la fois la production et la réception des séries, l’organisation esthétique pouvant avoir une influence politique : filmer et mettre en scène les corps de telle ou telle manière donne en effet une certaine version de la féminité.
Le pouvoir de l’image est donc au cœur de son travail de recherche et constitue en plus un sujet propice à échanger avec des lycéens. Support bien connu de ce public, il permet aussi d’introduire des notions d’objectivité, d’argumentaire, de théorie, d’hypothèses… autant d’éléments représentatifs de la démarche scientifique en Sciences Humaines et Sociales.
Inscription simplifiée et mails d’organisation efficaces, Laura Benoit salue une organisation optimale pour un dispositif de vulgarisation scientifique, très formateur. Sans besoin de préparation préalable, elle a participé, le 29 novembre dernier, à l’opération Déclics organisée au lycée Berthelot de Toulouse.
Après une conférence introductive permettant d’illustrer le fonctionnement de la recherche, des rencontres personnalisées sont organisées sous la forme d’un speed-meeting. Laura Benoit a pu ainsi rencontrer et renseigner 7 groupes restreints de lycéens, de 4 à 6 élèves. Chaque échange durant dix minutes exactement.
Le jeu de questions/réponses permet au lycéen de découvrir différents profils de chercheurs et de disciplines, lorsque le chercheur, lui, s’exerce à la présentation de son sujet de recherche à l’oral, auprès d’un nouveau public. Laura a ainsi pu constater qu’elle maitrisait assez son sujet, pour donner envie aux lycéens de s’y intéresser.
Au fil des questions, les lycéens ont voulu en savoir davantage sur le parcours de Laura, ainsi sur son travail au quotidien, le choix de son sujet de thèse et le statut d’enseignant-chercheur avec des questions aussi concrètes que celle du salaire et la constitution d’un corpus.
Face à des élèves parfois stressés de devoir se déterminer et choisir leur orientation, Laura a pu les rassurer en s’appuyant sur sa propre expérience : faire de la recherche ne s’est pas imposé à elle au départ, mais a plutôt été le fruit de différents hasards, au gré de différentes rencontres.
Seule représentante des sciences humaines et sociales pour l’opération au lycée Berthelot, elle a eu à cœur de lutter contre l’idée préconçue qui consiste à associer science à sciences dures, ouvrant l’esprit des lycéens à d’autres disciplines, d’autres champs des possibles.
Face à d’autres recherches présentées en physique, sciences de la vie et biomécanique, elle leur a présenté tout l’intérêt de son travail. Certes elle n’a pas de blouse blanche mais s’intéresser aux conséquences politiques que peuvent avoir les séries tv est un travail tout aussi digne d’intérêt, qu’elle mène avec une grande motivation.
Constituant une première expérience en vulgarisation, Laura Benoit a particulièrement apprécié le cadre informel des discussions avec les lycéens, très différentes de celles avec ses paires, auxquelles elle est plus habituée. Fer de lance des SHS, elle est ravie d’avoir participé à une action présentant les différentes formes que peut revêtir la recherche, œuvrant à sa démystification.
Premier pas en vulgarisation, il se pourrait bien que ce ne soit pas le dernier !