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Labellisation de la mission archéologique AFRICA par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
Publié le 2 juillet 2024 – Mis à jour le 2 juillet 2024
Une mission dirigée par Caroline Robion-Brunner (laboratoire TRACES), Didier N’Dah et Essohanam Batchana
L’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres est l’une des cinq Académies dont la réunion forme l’Institut de France. Chaque année, elle décerne un label aux fouilles archéologiques à l'étranger, sur proposition de sa Commission des Recherches archéologiques et de la Commission consultative des Fouilles françaises à l’Étranger du ministère de l’Europe, des Affaires étrangères.
Réparties sur les cinq continents, ces travaux couvrent un large champ chronologique s’étendant de la Protohistoire aux temps modernes. Ils se distinguent par l’importance de leurs résultats, ainsi que par leurs projets d’avenir, et contribuent grandement au rayonnement de l’archéologie française.
Cette année, la mission "Africa : Archéométallurgie du Fer Ressources, Identités et Commerce en Afrique" (Togo-Bénin), dirigée par Caroline Robion-Brunner (TRACES-UMR5608), Didier N’Dah (Université d’Abomey-Calavi) et Essohanam Batchana (Université de Lomé), a été labellisée.
La mission AFRICA s’attache à comprendre le rôle du fer comme matériau structurant les sociétés médiévales et modernes en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, avec la prolifération de nouveaux matériaux, le fer a perdu de son importance. Pourtant par le passé, il fut un élément utilisé dans tous les domaines (agriculture, armement, ornementation, etc.). Si les racines de la sidérurgie africaine plongent il y a plus de 3000 ans, il reste à déterminer son impact sur les sociétés pré-industrielles. Les recherches archéologiques visent à identifier les districts de production, les réseaux de diffusion et les lieux de consommation. Depuis 2014, les travaux au Togo et au Bénin mobilisent une équipe pluridisciplinaire composée d’archéologues, géologues et archéomètres.
Retrouvez la présentation de la mission sur le site de Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et sur le site du Ministère de la Culture.
L'équipe a également édité un fascicule de présentation des travaux réalisés à Bandjeli. Ce document sera mis à disposition des visiteurs du centre d'interprétation construit sur le site à l'initiative de l'ambassade de France (financé par le Fonds de solidarité pour les projets innovants (FSPI) Conservation et Valorisation du patrimoine sidérurgique ancien de la région de Bassar (Togo).
La version .pdf peut être téléchargée en cliquant ici.
Source :
Service communication, laboratoire TRACES
Réparties sur les cinq continents, ces travaux couvrent un large champ chronologique s’étendant de la Protohistoire aux temps modernes. Ils se distinguent par l’importance de leurs résultats, ainsi que par leurs projets d’avenir, et contribuent grandement au rayonnement de l’archéologie française.
Cette année, la mission "Africa : Archéométallurgie du Fer Ressources, Identités et Commerce en Afrique" (Togo-Bénin), dirigée par Caroline Robion-Brunner (TRACES-UMR5608), Didier N’Dah (Université d’Abomey-Calavi) et Essohanam Batchana (Université de Lomé), a été labellisée.
La mission AFRICA s’attache à comprendre le rôle du fer comme matériau structurant les sociétés médiévales et modernes en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, avec la prolifération de nouveaux matériaux, le fer a perdu de son importance. Pourtant par le passé, il fut un élément utilisé dans tous les domaines (agriculture, armement, ornementation, etc.). Si les racines de la sidérurgie africaine plongent il y a plus de 3000 ans, il reste à déterminer son impact sur les sociétés pré-industrielles. Les recherches archéologiques visent à identifier les districts de production, les réseaux de diffusion et les lieux de consommation. Depuis 2014, les travaux au Togo et au Bénin mobilisent une équipe pluridisciplinaire composée d’archéologues, géologues et archéomètres.
Retrouvez la présentation de la mission sur le site de Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et sur le site du Ministère de la Culture.
L'équipe a également édité un fascicule de présentation des travaux réalisés à Bandjeli. Ce document sera mis à disposition des visiteurs du centre d'interprétation construit sur le site à l'initiative de l'ambassade de France (financé par le Fonds de solidarité pour les projets innovants (FSPI) Conservation et Valorisation du patrimoine sidérurgique ancien de la région de Bassar (Togo).
La version .pdf peut être téléchargée en cliquant ici.
Source :
Service communication, laboratoire TRACES