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Marilou Nordez décroche le 3ème Prix européen d’archéologie
Publié le 1 juillet 2020 – Mis à jour le 3 juillet 2020
Docteure de l’UT2J, la chercheuse et post-doctorante au laboratoire Traces (UT2J/CNRS) a été primée pour sa thèse consacrée aux ornements corporels et aux parures de France et des régions voisines datant des XVème et XIVème siècles avant notre ère.
Le Prix européen d’archéologie Joseph Déchelette, l’un des fondateurs de l’archéologie européenne, récompense chaque année les travaux d’un·e jeune archéologue après l’obtention de son doctorat, avec à la clé une dotation de 10 000 euros.
Cette année, c’est une chercheuse de Traces qui est saluée pour sa thèse intitulée «L’Âge du bronze moyen atlantique au prisme de la parure : recherches sur les ornements corporels de France et des régions voisines (XV-XIVème avant notre ère) », codirigée par Pierre-Yves Milcent (UT2J/Traces) et Barbara Armbruster (CNRS/Traces).
Originaire de Loire-Atlantique, Marilou Nordez se passionne pour l’âge du Bronze atlantique de la péninsule ibérique aux îles britanniques pendant ses études à l’Université de Nantes puis à Rennes avant de continuer sa thèse à l’UT2J, où elle poursuit ses recherches et enseigne aujourd’hui.
Depuis la soutenance de sa thèse en 2017, Marilou Nordez occupe un poste de chercheuse post-doctoral au sein du programme de recherche Celtic Gold, cofinancé par les agences nationales de la recherche française et allemande et qui s’intéresse à l’utilisation des métaux précieux en Europe occidentale et centrale à l’Âge du fer.
Elle est également très impliquée dans les réseaux de recherche, en particulier au sein de l’Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze (APRAB), une période de la Protohistoire située entre le Néolithique et l’âge du Fer, caractérisée par l’émergence de la métallurgie du bronze (alliage de cuivre et d’étain).
Dans sa recherche doctorale saluée, Marilou Nordez a développé une méthode originale et intégrée d’étude des bijoux en bronze, combinant leur étude typologique (classement des formes et des décors), technologique (modes de fabrication) et archéométrique (analyse de la composition du métal) avec l’étude de leurs lieux de découverte. Dans ce cadre, elle s’est notamment rapprochée de deux artisans bronziers bretons pour comprendre les techniques de fabrication des bracelets et anneaux de cheville, ce qui lui a permis de découvrir que le procédé majoritairement utilisé est celui de la fonte à la cire perdue, innovation considérée jusqu’alors plus tardive en Europe occidentale. Ses recherches laissent entrevoir une très ancienne communauté en Europe du Nord-Ouest dite atlantique, beaucoup moins connue que celles de l’arc méditerranéen.
Avec la dotation du prix et les séjours de recherche qui lui sont offerts dans 5 institutions européennes, la chercheuse compte bien parfaire sa documentation sur les parures protohistoriques de la façade atlantique et continuer de tracer sa trajectoire qui l’amène aujourd’hui à être reconnue comme une des meilleures expertes des réseaux d’échanges protohistoriques dans l’extrême ouest de l’Ancien Monde.
En savoir plus sur Marilou Nordez sur le site de Traces
En savoir plus sur le prix Joseph Déchelette
Cette année, c’est une chercheuse de Traces qui est saluée pour sa thèse intitulée «L’Âge du bronze moyen atlantique au prisme de la parure : recherches sur les ornements corporels de France et des régions voisines (XV-XIVème avant notre ère) », codirigée par Pierre-Yves Milcent (UT2J/Traces) et Barbara Armbruster (CNRS/Traces).
Originaire de Loire-Atlantique, Marilou Nordez se passionne pour l’âge du Bronze atlantique de la péninsule ibérique aux îles britanniques pendant ses études à l’Université de Nantes puis à Rennes avant de continuer sa thèse à l’UT2J, où elle poursuit ses recherches et enseigne aujourd’hui.
Depuis la soutenance de sa thèse en 2017, Marilou Nordez occupe un poste de chercheuse post-doctoral au sein du programme de recherche Celtic Gold, cofinancé par les agences nationales de la recherche française et allemande et qui s’intéresse à l’utilisation des métaux précieux en Europe occidentale et centrale à l’Âge du fer.
Elle est également très impliquée dans les réseaux de recherche, en particulier au sein de l’Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze (APRAB), une période de la Protohistoire située entre le Néolithique et l’âge du Fer, caractérisée par l’émergence de la métallurgie du bronze (alliage de cuivre et d’étain).
Dans sa recherche doctorale saluée, Marilou Nordez a développé une méthode originale et intégrée d’étude des bijoux en bronze, combinant leur étude typologique (classement des formes et des décors), technologique (modes de fabrication) et archéométrique (analyse de la composition du métal) avec l’étude de leurs lieux de découverte. Dans ce cadre, elle s’est notamment rapprochée de deux artisans bronziers bretons pour comprendre les techniques de fabrication des bracelets et anneaux de cheville, ce qui lui a permis de découvrir que le procédé majoritairement utilisé est celui de la fonte à la cire perdue, innovation considérée jusqu’alors plus tardive en Europe occidentale. Ses recherches laissent entrevoir une très ancienne communauté en Europe du Nord-Ouest dite atlantique, beaucoup moins connue que celles de l’arc méditerranéen.
Avec la dotation du prix et les séjours de recherche qui lui sont offerts dans 5 institutions européennes, la chercheuse compte bien parfaire sa documentation sur les parures protohistoriques de la façade atlantique et continuer de tracer sa trajectoire qui l’amène aujourd’hui à être reconnue comme une des meilleures expertes des réseaux d’échanges protohistoriques dans l’extrême ouest de l’Ancien Monde.
En savoir plus sur Marilou Nordez sur le site de Traces
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