Maureen Certain, Prix du public du concours régional MT180

La finale régionale : premier pas sur scène

Maureen Certain a pris quelques jours pour réaliser son succès. Si elle avoue avoir été très stressée dans les coulisses avant son passage, elle explique aussi que la formation proposée au candidat l’a beaucoup aidée : 

« Matthieu Pouget, le formateur, m’a dit Fake it until you make it : je me suis concentrée sur ça en sortant des coulisses. J’avais le trac, entre la peur d’oublier mon texte et ce fameux chrono qui ne laisse pas vraiment le droit à l’erreur… »



Sa prestation sur scène n’a en effet rien laissé paraître de cette nervosité : ni fake, ni trac, Maureen a embarqué le public dès le départ, en soulignant l’absurdité de la gestion de l’eau.

Le prix du public : une énorme surprise

En sortant de scène, Maureen confie avoir ressenti un mélange de soulagement et de fierté pour avoir osé participer et s’être dit que c’était fini.

« En retournant en coulisse, j’étais détendue parce que j’avais atteint mon seul objectif à savoir prendre la parole. J’ai pu profiter sereinement des prestations des autres candidats et de l’entracte musical. Lorsque les prix ont été remis, j’étais en coulisse et comme déconnecté du concours. J’ai applaudi Emilie Mauduit et Ali Jouni comme si j’avais été simple spectatrice. Du coup, j’ai même applaudi Maureen Certain dans la foulée, avant de réaliser que c’était moi qu’on appelait ! »
 

La finale nationale : nouveau défi

Après sa réussite à la phase régionale du concours, Maureen a du rapidement se préparer pour la suite du concours où elle a pris peu à peu conscience de ce que MT180 représente : 

« Tout le monde m’en parle : mes proches, mes collègues, mon laboratoire… et cet engouement général me fait plaisir mais me trouble un peu aussi. Je crois que je ne me rendais pas complétement compte de la portée de ce concours. J’espère surtout que je vais donner envie à d’autres doctorant.e.s d’oser participer : c’est une expérience très formatrice pour nous car très différente de ce qu’on fait en colloque. Oui, cela reste de la prise de parole en public, mais à MT180, le public n’est pas acquis : il faut l’intéresser et le convaincre. Cela prépare bien à la soutenance de thèse ! » 

Et quand on lui demande ce qu’elle pense de sa prestation toulousaine, Maureen avoue ne pas avoir regardé sa vidéo pour rester concentrée sur l'étape qui a suivi. 

« Je ne comprends toujours pas ce qui a fait la différence, peut-être que mon sujet était plus facile à saisir en 3 minutes… Je ne sais pas. Mais c’est une belle aventure qui se poursuit et je ferais de mon mieux à Paris ! »

Bravo également à Alain Bacci et Jérémy Bonner pour leur participation !