-
Partager cette page
Le plan Handicap adopté
Publié le 2 juin 2022 – Mis à jour le 14 juin 2022
Le nouveau schéma directeur pluriannuel du Handicap a été voté en conseil d’administration en avril dernier. Conçu afin de permettre une "accessibilité universelle", il oriente les grandes actions de l'université en matière de handicap pour les quatre prochaines années.
Le plan Handicap 2021-2026, appelé également schéma directeur pluriannuel du handicap, s'articule, pour les quatre prochaines années, autour d'un nouvel esprit celui de l’accessibilité "universelle".
Une accessibilité à tout - locaux, numérique, emploi, sports et culture, pensée d’emblée pour tous et toutes, sans attendre la survenue d’un besoin individuel, c’est cela l’accessibilité "universelle". Une accessibilité qui, l'expérience l'ayant prouvée, profite à chaque membre de la communauté universitaire, en situation de handicap ou non.
Ce plan participe également à répondre à un défi de taille pour l'UT2J, celui d'une politique, concernant le handicap, équilibrée entre les différents campus de l'université et des ses composantes : campus Mirail, campus Toulouse centre (rue du Taur), campus Toulouse Saint-Agne, les campus de Blagnac, de Cahors, de Figeac, de Foix, de Montauban, ainsi que les sites de l'Inspé Toulouse Midi-Pyrénées de Rangueil, Croix-de-Pierre, d’Albi, Rodez, Tarbes, Auch et le Centre universitaire Toulouse Taylor’s (Kuala Lumpur).
Plus de vingt ans d'engagement en faveur de l'accueil et l'accompagnement des personnes en situation de handicap
Mais c'est sans compter la longue tradition d’accueil et d’accompagnement des personnes en situation de handicap que possède l'Université Toulouse - Jean Jaurès. Ainsi, en 1997-1998, un accueil spécifique était déjà organisé pour les étudiant·e·s en situation de handicap, dont le nombre s’élevait alors à 117. En 2020, 1 263 étudiants se déclarent en situation de handicap et 634 bénéficient de mesures de soutien spécifiques ou de mesures particulières pour les examens.
Dans le Projet d’établissement 1999-2002, l'université développe une politique spécifique avec la création de la Division de la Vie Étudiante (DIVE). Pour la période quadriennale, les demandes budgétaires s’élevaient à 3 080 000 francs (soit 469 000 €). L’urgence était alors la création de places de stationnement et de toilettes réservées aux personnes en situation de handicap et/ou à mobilité réduite, la réalisation d’un atelier de transcription en braille et l’ouverture de cours de Langue de Signes Française pour des étudiants entendants.
Au cours de l’année universitaire 2001-2002, un·e chargé·e de mission handicap pour les étudiant·e·s fut nommé·e. En 2012, cette charge s’est étendue aux personnels et le Pôle Environnement Professionnel (PEP), attaché à la Direction des Ressources Humaines, vit le jour. L’une de ces missions est, depuis, la prise en charge des personnels en situation de handicap ou pouvant se faire reconnaître comme travailleurs handicapés, accompagnement réalisé par la correspondante handicap pour les personnels de l’établissement. Depuis, en matière d’examens et concours, les médecins du Service Interuniversitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé (Simpps) désignés par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) communiquent à l’autorité administrative compétente leur avis relatif aux aménagements des modalités de passation des épreuves (aides techniques, aides humaines, temps de repos, temps majoré, etc.).
Et depuis 2018, l’université a arrêté une politique globale de prise en charge du handicap temporaire, afin d’harmoniser les pratiques, essentiellement en matière d’accompagnement aux examens.
Depuis cette année, le nouveau schéma directeur élargit cette prise en charge aux demandes d’accompagnement pédagogique durant les cours. L'université place également une priorité dans l’accompagnement des stagiaires et des alternants de la Formation continue en situation de handicap : ils n’étaient pas accompagnés jusque-là. Ils le seront à partir de la rentrée 2022.
Un objectif pour 2026 : rendre l'université accessible pour tous
Aujourd'hui, l'objectif premier est de rendre l'université d’emblée la plus accessible possible, à tous, sans attendre qu’un cas particulier de situation de handicap se déclare, et ainsi ne plus devoir compenser le handicap par un aménagement individuel. Et cela passe par l'anticipation des situations de handicap liées à l’environnement universitaire.
Une des nouveautés du plan 2021-2026 est l’attention portée à la formation des enseignants au cours « inclusif » par la conception, dès l'origine, avec peu de travail supplémentaire (structuration des documents, choix d'une police très lisible, explication des consignes, etc.), un cours accessible aux personnes DYS, autistes ou présentant des troubles de l’attention permettant ainsi d’inclure réellement les étudiant·e·s au bénéfice aussi de tous les autres. De plus, le dispositif des référent·e·s enseignant·e·s handicap sera élargi aux départements.
Concernant le recrutement des personnels, tous les postes publiés, et pas seulement ceux réservés aux BOE par la voie contractuelle, sont associés à une fiche d’aide à l’identification de contraintes (sensorielles, d’interaction sociale, de manipulation de charges lourdes etc.) qui permet de lever les barrières stigmatisantes entre les agents. Cela est profitable à tous, puisque tout agent saura désormais quelles sont les contraintes du poste sur lequel il postule.
Aller au-delà de la réglementation pour plus d'inclusion
L'UT2J va également plus loin que la réglementation l'impose avec par exemple un plan de motorisation des portes de certains bâtiments sur le campus Mirail, portes qui sont aux normes et pourtant très lourdes. Cela part d’une volonté de ne pas seulement suivre la loi mais d’aller au-delà d’elle quand elle est jugée insuffisante pour une véritable inclusion.
Autre exemple : la loi impose d’avoir un taux d’emploi des personnes Bénéficiaires de l’Obligation d’Emploi (BOE) de 6%, un objectif atteint à l'université en 2021 et accompagné d'opérations de sensibilisation afin de modifier le regard porté sur le handicap, via des semaines dédiées et des formations à destination des personnels.
C'est dans ce contexte et pour répondre à ces ambitions que vient d'être élaboré, voté et publié le schéma directeur pluriannuel du Handicap 2021-2026.
Il s'organise comme suit :
- l'accueil et l'accompagnement des étudiant·e·s en situation de handicap
- l'accueil et la formation des personnels en situation de handicap
- la communication, sensibilisation et formation
- la vie étudiante : culture et pratique sportive
- l'accessibilité numérique
- l'accessibilité aux locaux
et le plan d'action
► Consulter le schéma directeur pluriannuel du handicap
Une accessibilité à tout - locaux, numérique, emploi, sports et culture, pensée d’emblée pour tous et toutes, sans attendre la survenue d’un besoin individuel, c’est cela l’accessibilité "universelle". Une accessibilité qui, l'expérience l'ayant prouvée, profite à chaque membre de la communauté universitaire, en situation de handicap ou non.
Ce plan participe également à répondre à un défi de taille pour l'UT2J, celui d'une politique, concernant le handicap, équilibrée entre les différents campus de l'université et des ses composantes : campus Mirail, campus Toulouse centre (rue du Taur), campus Toulouse Saint-Agne, les campus de Blagnac, de Cahors, de Figeac, de Foix, de Montauban, ainsi que les sites de l'Inspé Toulouse Midi-Pyrénées de Rangueil, Croix-de-Pierre, d’Albi, Rodez, Tarbes, Auch et le Centre universitaire Toulouse Taylor’s (Kuala Lumpur).
Plus de vingt ans d'engagement en faveur de l'accueil et l'accompagnement des personnes en situation de handicap
Mais c'est sans compter la longue tradition d’accueil et d’accompagnement des personnes en situation de handicap que possède l'Université Toulouse - Jean Jaurès. Ainsi, en 1997-1998, un accueil spécifique était déjà organisé pour les étudiant·e·s en situation de handicap, dont le nombre s’élevait alors à 117. En 2020, 1 263 étudiants se déclarent en situation de handicap et 634 bénéficient de mesures de soutien spécifiques ou de mesures particulières pour les examens.
Dans le Projet d’établissement 1999-2002, l'université développe une politique spécifique avec la création de la Division de la Vie Étudiante (DIVE). Pour la période quadriennale, les demandes budgétaires s’élevaient à 3 080 000 francs (soit 469 000 €). L’urgence était alors la création de places de stationnement et de toilettes réservées aux personnes en situation de handicap et/ou à mobilité réduite, la réalisation d’un atelier de transcription en braille et l’ouverture de cours de Langue de Signes Française pour des étudiants entendants.
Au cours de l’année universitaire 2001-2002, un·e chargé·e de mission handicap pour les étudiant·e·s fut nommé·e. En 2012, cette charge s’est étendue aux personnels et le Pôle Environnement Professionnel (PEP), attaché à la Direction des Ressources Humaines, vit le jour. L’une de ces missions est, depuis, la prise en charge des personnels en situation de handicap ou pouvant se faire reconnaître comme travailleurs handicapés, accompagnement réalisé par la correspondante handicap pour les personnels de l’établissement. Depuis, en matière d’examens et concours, les médecins du Service Interuniversitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé (Simpps) désignés par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) communiquent à l’autorité administrative compétente leur avis relatif aux aménagements des modalités de passation des épreuves (aides techniques, aides humaines, temps de repos, temps majoré, etc.).
Et depuis 2018, l’université a arrêté une politique globale de prise en charge du handicap temporaire, afin d’harmoniser les pratiques, essentiellement en matière d’accompagnement aux examens.
Depuis cette année, le nouveau schéma directeur élargit cette prise en charge aux demandes d’accompagnement pédagogique durant les cours. L'université place également une priorité dans l’accompagnement des stagiaires et des alternants de la Formation continue en situation de handicap : ils n’étaient pas accompagnés jusque-là. Ils le seront à partir de la rentrée 2022.
Un objectif pour 2026 : rendre l'université accessible pour tous
Aujourd'hui, l'objectif premier est de rendre l'université d’emblée la plus accessible possible, à tous, sans attendre qu’un cas particulier de situation de handicap se déclare, et ainsi ne plus devoir compenser le handicap par un aménagement individuel. Et cela passe par l'anticipation des situations de handicap liées à l’environnement universitaire.
Une des nouveautés du plan 2021-2026 est l’attention portée à la formation des enseignants au cours « inclusif » par la conception, dès l'origine, avec peu de travail supplémentaire (structuration des documents, choix d'une police très lisible, explication des consignes, etc.), un cours accessible aux personnes DYS, autistes ou présentant des troubles de l’attention permettant ainsi d’inclure réellement les étudiant·e·s au bénéfice aussi de tous les autres. De plus, le dispositif des référent·e·s enseignant·e·s handicap sera élargi aux départements.
Concernant le recrutement des personnels, tous les postes publiés, et pas seulement ceux réservés aux BOE par la voie contractuelle, sont associés à une fiche d’aide à l’identification de contraintes (sensorielles, d’interaction sociale, de manipulation de charges lourdes etc.) qui permet de lever les barrières stigmatisantes entre les agents. Cela est profitable à tous, puisque tout agent saura désormais quelles sont les contraintes du poste sur lequel il postule.
Aller au-delà de la réglementation pour plus d'inclusion
L'UT2J va également plus loin que la réglementation l'impose avec par exemple un plan de motorisation des portes de certains bâtiments sur le campus Mirail, portes qui sont aux normes et pourtant très lourdes. Cela part d’une volonté de ne pas seulement suivre la loi mais d’aller au-delà d’elle quand elle est jugée insuffisante pour une véritable inclusion.
Autre exemple : la loi impose d’avoir un taux d’emploi des personnes Bénéficiaires de l’Obligation d’Emploi (BOE) de 6%, un objectif atteint à l'université en 2021 et accompagné d'opérations de sensibilisation afin de modifier le regard porté sur le handicap, via des semaines dédiées et des formations à destination des personnels.
C'est dans ce contexte et pour répondre à ces ambitions que vient d'être élaboré, voté et publié le schéma directeur pluriannuel du Handicap 2021-2026.
Il s'organise comme suit :
- l'accueil et l'accompagnement des étudiant·e·s en situation de handicap
- l'accueil et la formation des personnels en situation de handicap
- la communication, sensibilisation et formation
- la vie étudiante : culture et pratique sportive
- l'accessibilité numérique
- l'accessibilité aux locaux
et le plan d'action
► Consulter le schéma directeur pluriannuel du handicap