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Zoom sur Myriam Djedidi, étudiante SHN de l’UT2J
Publié le 15 avril 2019 – Mis à jour le 15 avril 2019
La championne du monde de boxe thaï étudie les sciences de l’éducation.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Myriam Djedidi, je suis en L3 Sciences de l’éducation, des études que je suis dans le but de devenir professeure des écoles. L’an dernier, c’était ma première année dans cette université, avant j’avais fait 2 ans de STAPS à Paul Sabatier car j’hésitais entre devenir professeur des écoles ou professeur d’éducation physique et sportive, après des stages je me suis plutôt orientée vers le professorat des écoles. Il faut aussi savoir que c’est difficile de faire STAPS tout en étant sportif de haut niveau à cause des cours de sport. Dans ma pratique sportive je fais déjà 20h de sport par semaine, plus 8h en STAPS cela devenait conséquent, et dans des disciplines où tu n’es pas forcément bon, ça m’amenait beaucoup de fatigue et pas de bonnes notes. Je me suis donc dirigée vers l’UT2J pour le professorat des écoles, j’ai du refaire une L2 mais ça s’est bien passé.
Vous êtes donc en reprise d’études, que faisiez-vous aupravant ?
Juste des petits boulots. Je voulais travailler avec des enfants, idéalement ouvrir une garderie, donc j’ai fait des stages en petite enfance, où on m’a suggéré de reprendre les études.
Vous sentez-vous intégrée niveau vie étudiante ?
Quand j’étais en STAPS oui, mais l’an dernier j’étais peu présente en cours car j’avais un calendrier chargé au premier semestre, et du fait des grèves de l’an dernier. Je suis quand même très satisfaite de l’encadrement qu’on a ici, je me sens soutenue et j’ai le droit à des aménagements.
Au quotidien, comment votre vie de sportive de haut niveau change par rapport à celle d’un autre étudiant ?
J’ai des aménagements, par exemple l’accès aux cours à distance. J’ai aussi droit à du tutorat quand je ne comprends pas certaines choses, et pour les examens, si je suis en compétition j’ai droit à des sessions spéciales. Tout ça me permet de faire des études et de vivre pleinement mon sport à haut niveau.
Votre sport c’est la boxe thaï, à quelle âge avez-vous commencé les arts martiaux ?
J’ai commencé il y a 8 ans, quand j’en avais 22. J’ai d’abord fait un an de full-contact, puis j’ai enchaîné sur la boxe thaï. Cette année, je vais également faire du kickboxing puisque j’ai été sélectionnée par l’équipe de France pour les championnats d’Europe.
Parlez-nous de vos compétitions.
Cet été c’était à Prague, je n’avais pas forcément de pression car j’avais déjà gagné 4 championnats d’Europe, c’est donc juste une habitude à prendre de défendre son titre. J’ai eu 4 combats contre la Finlande, la Russie, la Suède et le Portugal. J’ai été championne du monde en 2015, et cette année juste avant le championnat d’Europe je suis arrivée 3e aux mondiaux de mai. C’est un calendrier assez chargé mais j’arrive à le concilier avec mes études.
La suite de votre carrière, comment la voyez-vous ?
Je vais encore consacrer un an au pied-poing, et ensuite je veux m’orienter vers les Arts martiaux mixtes pour faire l’Ultimate Fighting Championship.
Propos recueillis par Xavier Regnier, étudiant en histoire de l’UT2J
Photo : S.Martin (UT2J)
Je suis Myriam Djedidi, je suis en L3 Sciences de l’éducation, des études que je suis dans le but de devenir professeure des écoles. L’an dernier, c’était ma première année dans cette université, avant j’avais fait 2 ans de STAPS à Paul Sabatier car j’hésitais entre devenir professeur des écoles ou professeur d’éducation physique et sportive, après des stages je me suis plutôt orientée vers le professorat des écoles. Il faut aussi savoir que c’est difficile de faire STAPS tout en étant sportif de haut niveau à cause des cours de sport. Dans ma pratique sportive je fais déjà 20h de sport par semaine, plus 8h en STAPS cela devenait conséquent, et dans des disciplines où tu n’es pas forcément bon, ça m’amenait beaucoup de fatigue et pas de bonnes notes. Je me suis donc dirigée vers l’UT2J pour le professorat des écoles, j’ai du refaire une L2 mais ça s’est bien passé.
Vous êtes donc en reprise d’études, que faisiez-vous aupravant ?
Juste des petits boulots. Je voulais travailler avec des enfants, idéalement ouvrir une garderie, donc j’ai fait des stages en petite enfance, où on m’a suggéré de reprendre les études.
Vous sentez-vous intégrée niveau vie étudiante ?
Quand j’étais en STAPS oui, mais l’an dernier j’étais peu présente en cours car j’avais un calendrier chargé au premier semestre, et du fait des grèves de l’an dernier. Je suis quand même très satisfaite de l’encadrement qu’on a ici, je me sens soutenue et j’ai le droit à des aménagements.
Au quotidien, comment votre vie de sportive de haut niveau change par rapport à celle d’un autre étudiant ?
J’ai des aménagements, par exemple l’accès aux cours à distance. J’ai aussi droit à du tutorat quand je ne comprends pas certaines choses, et pour les examens, si je suis en compétition j’ai droit à des sessions spéciales. Tout ça me permet de faire des études et de vivre pleinement mon sport à haut niveau.
Votre sport c’est la boxe thaï, à quelle âge avez-vous commencé les arts martiaux ?
J’ai commencé il y a 8 ans, quand j’en avais 22. J’ai d’abord fait un an de full-contact, puis j’ai enchaîné sur la boxe thaï. Cette année, je vais également faire du kickboxing puisque j’ai été sélectionnée par l’équipe de France pour les championnats d’Europe.
Parlez-nous de vos compétitions.
Cet été c’était à Prague, je n’avais pas forcément de pression car j’avais déjà gagné 4 championnats d’Europe, c’est donc juste une habitude à prendre de défendre son titre. J’ai eu 4 combats contre la Finlande, la Russie, la Suède et le Portugal. J’ai été championne du monde en 2015, et cette année juste avant le championnat d’Europe je suis arrivée 3e aux mondiaux de mai. C’est un calendrier assez chargé mais j’arrive à le concilier avec mes études.
La suite de votre carrière, comment la voyez-vous ?
Je vais encore consacrer un an au pied-poing, et ensuite je veux m’orienter vers les Arts martiaux mixtes pour faire l’Ultimate Fighting Championship.
Propos recueillis par Xavier Regnier, étudiant en histoire de l’UT2J
Photo : S.Martin (UT2J)